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L'hégémonie de Washington contre la Chine est vouée à l'échec (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-07-25 à 20:01

BEIJING, 25 juillet (Xinhua) -- Récemment, la seule tâche sérieuse de l'administration américaine semble être d'alimenter et de brandir la théorie de la "menace chinoise".

Pourtant, Washington ne doit pas s'attendre à pouvoir induire la communauté mondiale à contenir la Chine et à servir son programme hégémonique avec des mensonges éculés.

S'exprimant à la bibliothèque présidentielle de Richard Nixon, l'ancien président américain qui a initié la normalisation des relations avec la Chine il y a une cinquantaine d'années, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a appelé jeudi à mettre fin à l'approche d'engagement de longue date envers la Chine et a appelé à "une nouvelle alliance" visant à forcer la Chine à changer en fonction des souhaits de Washington.

Ces remarques très provocantes de M. Pompeo n'ont rien de nouveau car, comme toujours, il accuse à tort la Chine de plumer les Etats-Unis, de violer les droits de l'Homme au Xinjiang et de tenter de dominer le monde.

Son discours a marqué la fin d'une série de déclarations malveillantes et diffamatoires ciblant la Chine faites ces dernières semaines par un groupe de hauts responsables américains, dont le procureur général William Barr, le conseiller à la sécurité nationale Robert O'Brien et le directeur du Bureau fédéral d'enquête (FBI), Christopher Wray.

Depuis l'entrée en fonction de l'administration américaine actuelle, ces faucons, poussés par l'arrogance et les préjugés idéologiques, tentent de présenter la Chine comme un rival des Etats-Unis, ainsi que comme une menace pour le "monde démocratique occidental". Les inquiétudes croissantes de l'administration sur sa réélection ont également expliqué la récente vague de rhétorique hostile de Washington et sa démarche de diabolisation de Beijing.

Cependant, sous la direction du Parti communiste chinois, la Chine a sorti des centaines de millions de ses habitants de l'extrême pauvreté et a énormément contribué à la croissance économique mondiale au fil des décennies, tandis que de nombreuses grandes multinationales américaines ont largement bénéficié de l'ouverture croissante du marché chinois.

Dans le même temps, la Chine a suivi la voie du développement pacifique et est le premier pays contributeur de casques bleus onusiens parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. En outre, la Chine défend et pratique toujours l'idée que toutes les nations sont égales et ont le droit de choisir un modèle de développement qui convient à leurs propres conditions. La Chine ne tente jamais d'imposer sa propre voie aux autres.

En revanche, il semble qu'au cours des quatre dernières années, la Maison Blanche se montre réticente, faible et inconsciente face à de nombreux problèmes de longue date aux Etats-Unis, tels que les programmes sociaux et la violence armée. Ce qui a aussi fait des Etats-Unis le plus grand danger pour le monde.

Au lieu de rallier une charge mondiale pour vaincre la pandémie de COVID-19, cette administration américaine a non seulement échoué à contenir efficacement l'épidémie de coronavirus à l'intérieur de ses propres frontières, mais aussi entravé la coopération internationale en se retirant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au lieu de promouvoir un commerce libre et ouvert, l'actuelle Maison Blanche a pris un virage protectionniste brutal en déclenchant des crises tarifaires contre la plupart de ses principaux partenaires commerciaux et en paralysant l'organe d'appel de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sans considérer que ses politiques pourraient plonger l'économie mondiale dans un abîme d'incertitude et de récession.

Au lieu d'adopter des approches multilatérales pour s'attaquer à certains des problèmes les plus difficiles au monde, comme le changement climatique et la non-prolifération nucléaire, l'actuelle Maison Blanche a renoncé à l'Accord de Paris sur le climat, s'est écartée de l'accord nucléaire iranien et a tourné le dos au traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

L'intimidation imprudente et aveugle de Washington a rendu les Etats-Unis de plus en plus impopulaires sur la scène mondiale, même parmi leurs alliés européens. Selon un récent sondage réalisé par le Conseil européen des relations extérieures, un groupe de réflexion, seulement 2% des Européens interrogés estiment que ce pays est "utile" dans la lutte contre la pandémie.

M. Pompeo a choisi la bibliothèque présidentielle de Nixon pour prononcer son discours incendiaire contre la Chine afin de prouver que l'approche d'engagement de Nixon envers la Chine est erronée et a échoué. Cependant, les énormes bénéfices générés et partagés entre les peuples du monde entier grâce à une relation stable et saine entre la Chine et les Etats-Unis au cours des cinquante dernières années ont prouvé le contraire.

Les politiciens américains comme M. Pompeo devraient mettre un frein à leur pulsion d'assujettir ou de remodeler d'autres pays en vue d'une domination mondiale. Après tout, très peu de gens dans le monde sont prêts à suivre l'exemple d'un Washington erratique, autoritaire et narcissique. Fin

 
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L'hégémonie de Washington contre la Chine est vouée à l'échec (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-07-25 à 20:01

BEIJING, 25 juillet (Xinhua) -- Récemment, la seule tâche sérieuse de l'administration américaine semble être d'alimenter et de brandir la théorie de la "menace chinoise".

Pourtant, Washington ne doit pas s'attendre à pouvoir induire la communauté mondiale à contenir la Chine et à servir son programme hégémonique avec des mensonges éculés.

S'exprimant à la bibliothèque présidentielle de Richard Nixon, l'ancien président américain qui a initié la normalisation des relations avec la Chine il y a une cinquantaine d'années, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a appelé jeudi à mettre fin à l'approche d'engagement de longue date envers la Chine et a appelé à "une nouvelle alliance" visant à forcer la Chine à changer en fonction des souhaits de Washington.

Ces remarques très provocantes de M. Pompeo n'ont rien de nouveau car, comme toujours, il accuse à tort la Chine de plumer les Etats-Unis, de violer les droits de l'Homme au Xinjiang et de tenter de dominer le monde.

Son discours a marqué la fin d'une série de déclarations malveillantes et diffamatoires ciblant la Chine faites ces dernières semaines par un groupe de hauts responsables américains, dont le procureur général William Barr, le conseiller à la sécurité nationale Robert O'Brien et le directeur du Bureau fédéral d'enquête (FBI), Christopher Wray.

Depuis l'entrée en fonction de l'administration américaine actuelle, ces faucons, poussés par l'arrogance et les préjugés idéologiques, tentent de présenter la Chine comme un rival des Etats-Unis, ainsi que comme une menace pour le "monde démocratique occidental". Les inquiétudes croissantes de l'administration sur sa réélection ont également expliqué la récente vague de rhétorique hostile de Washington et sa démarche de diabolisation de Beijing.

Cependant, sous la direction du Parti communiste chinois, la Chine a sorti des centaines de millions de ses habitants de l'extrême pauvreté et a énormément contribué à la croissance économique mondiale au fil des décennies, tandis que de nombreuses grandes multinationales américaines ont largement bénéficié de l'ouverture croissante du marché chinois.

Dans le même temps, la Chine a suivi la voie du développement pacifique et est le premier pays contributeur de casques bleus onusiens parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. En outre, la Chine défend et pratique toujours l'idée que toutes les nations sont égales et ont le droit de choisir un modèle de développement qui convient à leurs propres conditions. La Chine ne tente jamais d'imposer sa propre voie aux autres.

En revanche, il semble qu'au cours des quatre dernières années, la Maison Blanche se montre réticente, faible et inconsciente face à de nombreux problèmes de longue date aux Etats-Unis, tels que les programmes sociaux et la violence armée. Ce qui a aussi fait des Etats-Unis le plus grand danger pour le monde.

Au lieu de rallier une charge mondiale pour vaincre la pandémie de COVID-19, cette administration américaine a non seulement échoué à contenir efficacement l'épidémie de coronavirus à l'intérieur de ses propres frontières, mais aussi entravé la coopération internationale en se retirant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au lieu de promouvoir un commerce libre et ouvert, l'actuelle Maison Blanche a pris un virage protectionniste brutal en déclenchant des crises tarifaires contre la plupart de ses principaux partenaires commerciaux et en paralysant l'organe d'appel de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sans considérer que ses politiques pourraient plonger l'économie mondiale dans un abîme d'incertitude et de récession.

Au lieu d'adopter des approches multilatérales pour s'attaquer à certains des problèmes les plus difficiles au monde, comme le changement climatique et la non-prolifération nucléaire, l'actuelle Maison Blanche a renoncé à l'Accord de Paris sur le climat, s'est écartée de l'accord nucléaire iranien et a tourné le dos au traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

L'intimidation imprudente et aveugle de Washington a rendu les Etats-Unis de plus en plus impopulaires sur la scène mondiale, même parmi leurs alliés européens. Selon un récent sondage réalisé par le Conseil européen des relations extérieures, un groupe de réflexion, seulement 2% des Européens interrogés estiment que ce pays est "utile" dans la lutte contre la pandémie.

M. Pompeo a choisi la bibliothèque présidentielle de Nixon pour prononcer son discours incendiaire contre la Chine afin de prouver que l'approche d'engagement de Nixon envers la Chine est erronée et a échoué. Cependant, les énormes bénéfices générés et partagés entre les peuples du monde entier grâce à une relation stable et saine entre la Chine et les Etats-Unis au cours des cinquante dernières années ont prouvé le contraire.

Les politiciens américains comme M. Pompeo devraient mettre un frein à leur pulsion d'assujettir ou de remodeler d'autres pays en vue d'une domination mondiale. Après tout, très peu de gens dans le monde sont prêts à suivre l'exemple d'un Washington erratique, autoritaire et narcissique. Fin

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