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Les actions de Londres concernant Hong Kong reflètent une attitude coloniale, selon un expert britannique (ENTRETIEN)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-07-23 à 13:42

LONDRES, 23 juillet (Xinhua) -- Les récentes actions de Londres concernant Hong Kong reflètent l'attitude coloniale du Royaume-Uni envers cette ville et sa mauvaise compréhension du principe "un pays, deux systèmes", a estimé Martin Jacques, universitaire et commentateur politique britannique dans un récent entretien téléphonique avec Xinhua.

"Le problème, je pense, avec l'attitude du Royaume-Uni est (...) qu'il se considère toujours comme ayant des intérêts à Hong Kong", a expliqué M. Jacques.

Cet expert, qui est également historien, a noté que c'était la mentalité coloniale qui a conduit les Britanniques à penser que "nous avons une sorte de responsabilité envers Hong Kong".

Ces dernières semaines, Londres a accusé à plusieurs reprises Beijing de violer le principe "un pays, deux systèmes" ainsi que la Déclaration conjointe sino-britannique en adoptant la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK).

La Chine a récupéré sa souveraineté sur Hong Kong en 1997, et le principe "un pays, deux systèmes", qui est énoncé dans la Loi fondamentale de la RASHK, a été introduit par la Chine sur son propre territoire, a souligné le chercheur au département de politique et d'études internationales de l'Université de Cambridge.

"En tout cas, le principe 'un pays, deux systèmes', qui je pense est une idée brillante, n'a rien à voir avec le Royaume-Uni", a expliqué l'universitaire, ajoutant que les Britanniques "semblent croire toujours qu'ils ont le droit de déterminer ce qui doit se passer à Hong Kong".

La promulgation de la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale à Hong Kong ne signifiera jamais la fin du principe "un pays, deux systèmes", mais plutôt la fin d'une époque où d'autres pays pourraient le saper, a-t-il souligné.

Quant à la situation à Hong Kong depuis l'année dernière, M. Jacques s'est exprimé en ces termes : "Les émeutes ont vraiment causé du tort à Hong Kong ainsi qu'à la Chine. Je pense qu'aucun pays occidental n'aurait toléré un tel niveau de violence et d'instabilité."

Le chercheur a estimé que la législation a eu pour effet immédiat de permettre un retour au calme de la situation.

Il a également prévu qu'après le rétablissement de l'ordre à Hong Kong, la ville financière continuerait de prospérer, et même davantage que par le passé.

"L'avenir de Hong Kong n'est pas de regarder vers l'ouest", a tweeté M. Jacques, notant que la ville a également besoin d'une réforme basée sur les lignes de la transformation économique de la Chine : être compétitive, innovante et avoir une large base.

 
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Les actions de Londres concernant Hong Kong reflètent une attitude coloniale, selon un expert britannique (ENTRETIEN)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-07-23 à 13:42

LONDRES, 23 juillet (Xinhua) -- Les récentes actions de Londres concernant Hong Kong reflètent l'attitude coloniale du Royaume-Uni envers cette ville et sa mauvaise compréhension du principe "un pays, deux systèmes", a estimé Martin Jacques, universitaire et commentateur politique britannique dans un récent entretien téléphonique avec Xinhua.

"Le problème, je pense, avec l'attitude du Royaume-Uni est (...) qu'il se considère toujours comme ayant des intérêts à Hong Kong", a expliqué M. Jacques.

Cet expert, qui est également historien, a noté que c'était la mentalité coloniale qui a conduit les Britanniques à penser que "nous avons une sorte de responsabilité envers Hong Kong".

Ces dernières semaines, Londres a accusé à plusieurs reprises Beijing de violer le principe "un pays, deux systèmes" ainsi que la Déclaration conjointe sino-britannique en adoptant la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK).

La Chine a récupéré sa souveraineté sur Hong Kong en 1997, et le principe "un pays, deux systèmes", qui est énoncé dans la Loi fondamentale de la RASHK, a été introduit par la Chine sur son propre territoire, a souligné le chercheur au département de politique et d'études internationales de l'Université de Cambridge.

"En tout cas, le principe 'un pays, deux systèmes', qui je pense est une idée brillante, n'a rien à voir avec le Royaume-Uni", a expliqué l'universitaire, ajoutant que les Britanniques "semblent croire toujours qu'ils ont le droit de déterminer ce qui doit se passer à Hong Kong".

La promulgation de la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale à Hong Kong ne signifiera jamais la fin du principe "un pays, deux systèmes", mais plutôt la fin d'une époque où d'autres pays pourraient le saper, a-t-il souligné.

Quant à la situation à Hong Kong depuis l'année dernière, M. Jacques s'est exprimé en ces termes : "Les émeutes ont vraiment causé du tort à Hong Kong ainsi qu'à la Chine. Je pense qu'aucun pays occidental n'aurait toléré un tel niveau de violence et d'instabilité."

Le chercheur a estimé que la législation a eu pour effet immédiat de permettre un retour au calme de la situation.

Il a également prévu qu'après le rétablissement de l'ordre à Hong Kong, la ville financière continuerait de prospérer, et même davantage que par le passé.

"L'avenir de Hong Kong n'est pas de regarder vers l'ouest", a tweeté M. Jacques, notant que la ville a également besoin d'une réforme basée sur les lignes de la transformation économique de la Chine : être compétitive, innovante et avoir une large base.

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