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Un expert estime que la façon dont Beijing a contenu le COVID-19 minimise l'impact de la pandémie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-07-04 à 19:53

SINGAPOUR, 4 juillet (Xinhua) -- La façon dont Beijing contient la deuxième vague de COVID-19 peut minimiser les retombées de la pandémie, a estimé un expert dans un éditorial publié par le South China Morning Post.

Dans un article intitulé "L'expérience de la Chine montre qu'une deuxième vague de coronavirus ne serait pas nécessairement un désastre", publié jeudi, le docteur Wang Huiyao a souligné les mesures calibrées prises par Beijing, qui permettent non seulement de contrôler efficacement et de prévenir l'épidémie mais également de maintenir la vie normale dans la plupart de la ville.

Après une soudaine hausse des cas liée à un marché de gros, "en dehors des zones à haut risque, la vie a continué et le foyer épidémique est désormais sous contrôle", selon le fondateur et président du Center for China and Globalization, un groupe de réflexion non gouvernemental basé en Chine.

Bien que l'éradication complète de la pandémie soit pratiquement impossible, "la bonne nouvelle est que l'expérience de Beijing montre que nous pouvons mitiger une deuxième vague tout en limitant les perturbations", a-t-il estimé.

"Des villes comme Beijing ont développé un système immunitaire de structures et de mécanismes pouvant être mis en action si nécessaire", a-t-il ajouté.

Soulignant que le défi qui se présentait était "plus un marathon qu'un sprint", M. Wang a ajouté que "plutôt que des mesures radicales, les efforts pour gérer chaque nouveau foyer devraient être ciblés selon le risque".

Tout en soulignant l'importance des approches calibrées, il a pris la réponse de Beijing pour modèle.

"Pour savoir à quoi ressemble une réponse calibrée, la réponse de Beijing pointe vers deux éléments clés. Tout d'abord les données (...) les données ont permis à Beijing de tester près de 2,3 millions de résidents en une semaine et de notifier les citoyens à risque par message", a-t-il indiqué.

Lors du deuxième départ épidémique en juin, chacun des quelque 300 sous-districts de Beijing a été classifié parmi trois niveaux de risque. Au pic de l'épidémie, 40 communautés ont été isolées. Ailleurs dans la ville, la vie et les affaires pouvaient se poursuivre sous certaines conditions.

Selon lui, "les mécanismes sociaux réactifs sont le deuxième ingrédient d'une réponse calibrée".

"Le gouvernement, le secteur privé et les ONG ont collaboré pour réunir et partager les données et agir en conséquence", a-t-il déclaré, ajoutant que des villes telles que Hong Kong, Séoul et Singapour avaient également adopté des solutions utilisant les données pour contenir l'épidémie avec moins d'interruptions pour les mouvements sociaux et économiques.

Chaque pays devra concevoir ses propres systèmes en adoptant les meilleures pratiques aux conditions locales, mais la communauté internationale doit en faire plus pour rendre les outils et l'expertise nécessaires disponibles, a-t-il estimé, concluant que les efforts mondiaux contre la pandémie devaient être plus intelligents et plus collaboratifs dans les mois à venir.

 
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Un expert estime que la façon dont Beijing a contenu le COVID-19 minimise l'impact de la pandémie

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SINGAPOUR, 4 juillet (Xinhua) -- La façon dont Beijing contient la deuxième vague de COVID-19 peut minimiser les retombées de la pandémie, a estimé un expert dans un éditorial publié par le South China Morning Post.

Dans un article intitulé "L'expérience de la Chine montre qu'une deuxième vague de coronavirus ne serait pas nécessairement un désastre", publié jeudi, le docteur Wang Huiyao a souligné les mesures calibrées prises par Beijing, qui permettent non seulement de contrôler efficacement et de prévenir l'épidémie mais également de maintenir la vie normale dans la plupart de la ville.

Après une soudaine hausse des cas liée à un marché de gros, "en dehors des zones à haut risque, la vie a continué et le foyer épidémique est désormais sous contrôle", selon le fondateur et président du Center for China and Globalization, un groupe de réflexion non gouvernemental basé en Chine.

Bien que l'éradication complète de la pandémie soit pratiquement impossible, "la bonne nouvelle est que l'expérience de Beijing montre que nous pouvons mitiger une deuxième vague tout en limitant les perturbations", a-t-il estimé.

"Des villes comme Beijing ont développé un système immunitaire de structures et de mécanismes pouvant être mis en action si nécessaire", a-t-il ajouté.

Soulignant que le défi qui se présentait était "plus un marathon qu'un sprint", M. Wang a ajouté que "plutôt que des mesures radicales, les efforts pour gérer chaque nouveau foyer devraient être ciblés selon le risque".

Tout en soulignant l'importance des approches calibrées, il a pris la réponse de Beijing pour modèle.

"Pour savoir à quoi ressemble une réponse calibrée, la réponse de Beijing pointe vers deux éléments clés. Tout d'abord les données (...) les données ont permis à Beijing de tester près de 2,3 millions de résidents en une semaine et de notifier les citoyens à risque par message", a-t-il indiqué.

Lors du deuxième départ épidémique en juin, chacun des quelque 300 sous-districts de Beijing a été classifié parmi trois niveaux de risque. Au pic de l'épidémie, 40 communautés ont été isolées. Ailleurs dans la ville, la vie et les affaires pouvaient se poursuivre sous certaines conditions.

Selon lui, "les mécanismes sociaux réactifs sont le deuxième ingrédient d'une réponse calibrée".

"Le gouvernement, le secteur privé et les ONG ont collaboré pour réunir et partager les données et agir en conséquence", a-t-il déclaré, ajoutant que des villes telles que Hong Kong, Séoul et Singapour avaient également adopté des solutions utilisant les données pour contenir l'épidémie avec moins d'interruptions pour les mouvements sociaux et économiques.

Chaque pays devra concevoir ses propres systèmes en adoptant les meilleures pratiques aux conditions locales, mais la communauté internationale doit en faire plus pour rendre les outils et l'expertise nécessaires disponibles, a-t-il estimé, concluant que les efforts mondiaux contre la pandémie devaient être plus intelligents et plus collaboratifs dans les mois à venir.

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