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Toute décision sur l'aide humanitaire transfrontalière doit respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, selon un diplomate chinois à l'ONU

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-30 à 04:55

NEW YORK (Nations Unies), 29 juin (Xinhua) -- Toute nouvelle décision du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'aide humanitaire transfrontalière destinée aux Syriens devra respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, a déclaré lundi Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU.

"En ce qui concerne l'aide humanitaire transfrontalière, nous prenons note du fait que de telles opérations restent nécessaires en Syrie, mais que les parties concernées ont des positions différentes sur le mécanisme transfrontalier", a affirmé M. Zhang devant le Conseil de sécurité.

"Nous pensons que toute décision du Conseil de sécurité doit respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie. Nous sommes disposés à maintenir la communication avec les autres membres du Conseil sur cette question", a-t-il indiqué.

La responsabilité d'améliorer la situation humanitaire en Syrie, y compris en termes de prévention et de contrôle de la propagation du COVID-19, incombe en priorité au gouvernement syrien, dont le rôle reste irremplaçable, a souligné M. Zhang.

L'autorisation du Conseil de sécurité relative à l'actuel mécanisme d'aide transfrontalière expire le 10 juillet.

Dans un exposé devant le Conseil de sécurité, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a indiqué que le secrétaire général avait demandé un renouvellement de l'autorisation d'utiliser les deux points de passages frontaliers pour une durée de douze mois supplémentaires.

Le niveau actuel de l'aide humanitaire transfrontalière est encore loin d'être suffisant, et les opérations transfrontalières doivent donc être intensifiées, a affirmé M. Lowcock.

Tout échec à prolonger l'autorisation transfrontalière actuelle mettrait de facto fin aux opérations des Nations Unies dans ce domaine, et donc aux livraisons de nourriture des Nations Unies et au opérations de soutien aux centres de nutrition. Cela provoquerait sans aucun doute de nouvelles souffrances et de nouveaux décès, a-t-il averti.

 
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Toute décision sur l'aide humanitaire transfrontalière doit respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, selon un diplomate chinois à l'ONU

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-30 à 04:55

NEW YORK (Nations Unies), 29 juin (Xinhua) -- Toute nouvelle décision du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'aide humanitaire transfrontalière destinée aux Syriens devra respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie, a déclaré lundi Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès de l'ONU.

"En ce qui concerne l'aide humanitaire transfrontalière, nous prenons note du fait que de telles opérations restent nécessaires en Syrie, mais que les parties concernées ont des positions différentes sur le mécanisme transfrontalier", a affirmé M. Zhang devant le Conseil de sécurité.

"Nous pensons que toute décision du Conseil de sécurité doit respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie. Nous sommes disposés à maintenir la communication avec les autres membres du Conseil sur cette question", a-t-il indiqué.

La responsabilité d'améliorer la situation humanitaire en Syrie, y compris en termes de prévention et de contrôle de la propagation du COVID-19, incombe en priorité au gouvernement syrien, dont le rôle reste irremplaçable, a souligné M. Zhang.

L'autorisation du Conseil de sécurité relative à l'actuel mécanisme d'aide transfrontalière expire le 10 juillet.

Dans un exposé devant le Conseil de sécurité, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a indiqué que le secrétaire général avait demandé un renouvellement de l'autorisation d'utiliser les deux points de passages frontaliers pour une durée de douze mois supplémentaires.

Le niveau actuel de l'aide humanitaire transfrontalière est encore loin d'être suffisant, et les opérations transfrontalières doivent donc être intensifiées, a affirmé M. Lowcock.

Tout échec à prolonger l'autorisation transfrontalière actuelle mettrait de facto fin aux opérations des Nations Unies dans ce domaine, et donc aux livraisons de nourriture des Nations Unies et au opérations de soutien aux centres de nutrition. Cela provoquerait sans aucun doute de nouvelles souffrances et de nouveaux décès, a-t-il averti.

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