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"L'appétit des investisseurs étrangers pour la Chine reste solide" selon Les Echos

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-25 à 10:55

PARIS, 25 juin (Xinhua) -- "L'appétit des investisseurs étrangers pour les actifs en Chine restera solide tant que la Chine représentera une part importante de la croissance mondiale", a écrit mercredi le quotidien français Les Echos, citant un rapport du cabinet d'études américain Rhodium Group.

Au cours des cinq premiers mois de l'année, les capitaux étrangers entrant en Chine par le biais de fusions et d'acquisitions ont totalisé 9 milliards de dollars, dépassant en volume et en valeur les transactions chinoises effectuées à l'étranger, pour la première fois en une décennie, selon les auteurs du rapport, Thilo Hanemann et Daniel Rosen.

"Au cours des 18 derniers mois, nous avons enregistré des niveaux de fusions et acquisitions étrangères en Chine qui n'avaient pas été observés au cours de la décennie précédente", poursuit le rapport, qui note que la plupart des opérations ont été menées par des entreprises américaines et européennes.

Selon le rapport, l'appétit étranger pour les actifs chinois est d'abord lié aux perspectives de la demande des consommateurs. Même si celle-ci souffre depuis le début de la pandémie, les entreprises étrangères parient toujours sur l'essor de la classe moyenne chinoise. Pepsi a ainsi déboursé 700 millions de dollars au premier trimestre pour mettre la main sur la marque chinoise de snacks en ligne Be & Cheery.

Des entreprises étrangères ont aussi profité de la libéralisation de certains secteurs et de l'assouplissement des limites de propriété étrangère pour renforcer leurs activités en Chine, à l'instar de Volkswagen, qui a annoncé la prise de contrôle de sa coentreprise avec Anhui Jianghuai Automotive pour 1,1 milliard de dollars, ou encore de JP Morgan, montée à 100% dans sa coentreprise de fonds communs de placement, ont rapporté Les Echos.

Autre explication avancée par Rhodium Group, certaines entreprises chinoises sont devenues des leaders dans leur secteur.

Mais "il n'y a aucun signe d'un boom des investissements chinois sortants, comme celui observé après la crise financière mondiale il y a une décennie", observe Rhodium Group.

 
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"L'appétit des investisseurs étrangers pour la Chine reste solide" selon Les Echos

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-25 à 10:55

PARIS, 25 juin (Xinhua) -- "L'appétit des investisseurs étrangers pour les actifs en Chine restera solide tant que la Chine représentera une part importante de la croissance mondiale", a écrit mercredi le quotidien français Les Echos, citant un rapport du cabinet d'études américain Rhodium Group.

Au cours des cinq premiers mois de l'année, les capitaux étrangers entrant en Chine par le biais de fusions et d'acquisitions ont totalisé 9 milliards de dollars, dépassant en volume et en valeur les transactions chinoises effectuées à l'étranger, pour la première fois en une décennie, selon les auteurs du rapport, Thilo Hanemann et Daniel Rosen.

"Au cours des 18 derniers mois, nous avons enregistré des niveaux de fusions et acquisitions étrangères en Chine qui n'avaient pas été observés au cours de la décennie précédente", poursuit le rapport, qui note que la plupart des opérations ont été menées par des entreprises américaines et européennes.

Selon le rapport, l'appétit étranger pour les actifs chinois est d'abord lié aux perspectives de la demande des consommateurs. Même si celle-ci souffre depuis le début de la pandémie, les entreprises étrangères parient toujours sur l'essor de la classe moyenne chinoise. Pepsi a ainsi déboursé 700 millions de dollars au premier trimestre pour mettre la main sur la marque chinoise de snacks en ligne Be & Cheery.

Des entreprises étrangères ont aussi profité de la libéralisation de certains secteurs et de l'assouplissement des limites de propriété étrangère pour renforcer leurs activités en Chine, à l'instar de Volkswagen, qui a annoncé la prise de contrôle de sa coentreprise avec Anhui Jianghuai Automotive pour 1,1 milliard de dollars, ou encore de JP Morgan, montée à 100% dans sa coentreprise de fonds communs de placement, ont rapporté Les Echos.

Autre explication avancée par Rhodium Group, certaines entreprises chinoises sont devenues des leaders dans leur secteur.

Mais "il n'y a aucun signe d'un boom des investissements chinois sortants, comme celui observé après la crise financière mondiale il y a une décennie", observe Rhodium Group.

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