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(COVID-19) Un médecin gabonais évoque la solidarité dans la lutte contre l'épidémie en Chine

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-19 à 22:56

GUANGZHOU, 19 juin (Xinhua) -- Ayant travaillé en Chine depuis 17 ans, Jean Christian Nzengue a été témoin à plus d'une reprise de la mobilisation nationale face à la propagation d'une épidémie.

Ce médecin gabonais de 46 ans travaille à l'hôpital Clifford à Guangzhou, capitale de la province chinoise du Guangdong (sud), en tant que spécialiste en chirurgie thoracique, cardiaque et mammaire.

Quand l'épidémie de SRAS s'est déclarée en 2002, M. Nzengue était étudiant en médecine en Chine. Il est convaincu que les expériences obtenues dans la lutte contre le SRAS ont contribué aux actions décisives pour contrôler le COVID-19 en Chine.

"Le gouvernement a développé des stratégies fondamentales lors de l'épidémie de SRAS qui sont devenues une base solide utilisée face à la pandémie de COVID-19. Cela est extraordinaire, et la Chine a fait un bon travail", a-t-il indiqué.

En janvier, au début de la pandémie, M. Nzengue et sa famille, comme les autres habitants de la ville, ont reçu les messages du gouvernement leur conseillant de rester chez eux et d'éviter de rendre visite à d'autres personnes.

"Ils concernaient chaque habitant, Chinois comme étranger, dans le pays. Ils se sont avérés efficaces et ont permis de protéger tout le monde", a-t-il rappelé.

En tant que médecin, M. Nzengue a également joué son rôle en diffusant les connaissances de lutte contre le virus auprès de ses patients et de ses amis. Il a été impressionné par la réponse positive.

"Il y avait seulement quatre étapes à suivre : prendre la température corporelle, porter un masque, se laver les mains et rester à la maison. Tout le monde a respecté les consignes, car chacun était conscient de la situation", a-t-il expliqué.

"Le gouvernement ne travaille pas seul, mais avec son peuple. Nous devons nous unir pour lutter contre le COVID-19".

En avril, M. Nzengue s'est joint à une équipe de bénévoles pour donner des conseils sur les mesures de contrôle de l'épidémie dans les crèches et les écoles internationales et réaliser des dessins animés pour apprendre aux enfants comment se protéger.

Polyglotte, M. Nzengue a puisé sa force dans sa maîtrise du français, de l'anglais, du mandarin, de l'espagnol, du japonais et du cantonais. "J'ai appris ces langues à l'université avec mes camarades venus des quatre coins du monde [...] ainsi, en tant que bénévole, je peux parler avec les enfants qui ne comprennent pas le chinois", a-t-il noté.

Son frère travaille à Beijing, où de nouveaux cas d'infection ont été signalés ces derniers jours. M. Nzengue reste impassible. "Les Chinois font toujours du bon travail dans ces conditions. Je suis sûr que la situation sera bien contrôlée".

 
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(COVID-19) Un médecin gabonais évoque la solidarité dans la lutte contre l'épidémie en Chine

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-19 à 22:56

GUANGZHOU, 19 juin (Xinhua) -- Ayant travaillé en Chine depuis 17 ans, Jean Christian Nzengue a été témoin à plus d'une reprise de la mobilisation nationale face à la propagation d'une épidémie.

Ce médecin gabonais de 46 ans travaille à l'hôpital Clifford à Guangzhou, capitale de la province chinoise du Guangdong (sud), en tant que spécialiste en chirurgie thoracique, cardiaque et mammaire.

Quand l'épidémie de SRAS s'est déclarée en 2002, M. Nzengue était étudiant en médecine en Chine. Il est convaincu que les expériences obtenues dans la lutte contre le SRAS ont contribué aux actions décisives pour contrôler le COVID-19 en Chine.

"Le gouvernement a développé des stratégies fondamentales lors de l'épidémie de SRAS qui sont devenues une base solide utilisée face à la pandémie de COVID-19. Cela est extraordinaire, et la Chine a fait un bon travail", a-t-il indiqué.

En janvier, au début de la pandémie, M. Nzengue et sa famille, comme les autres habitants de la ville, ont reçu les messages du gouvernement leur conseillant de rester chez eux et d'éviter de rendre visite à d'autres personnes.

"Ils concernaient chaque habitant, Chinois comme étranger, dans le pays. Ils se sont avérés efficaces et ont permis de protéger tout le monde", a-t-il rappelé.

En tant que médecin, M. Nzengue a également joué son rôle en diffusant les connaissances de lutte contre le virus auprès de ses patients et de ses amis. Il a été impressionné par la réponse positive.

"Il y avait seulement quatre étapes à suivre : prendre la température corporelle, porter un masque, se laver les mains et rester à la maison. Tout le monde a respecté les consignes, car chacun était conscient de la situation", a-t-il expliqué.

"Le gouvernement ne travaille pas seul, mais avec son peuple. Nous devons nous unir pour lutter contre le COVID-19".

En avril, M. Nzengue s'est joint à une équipe de bénévoles pour donner des conseils sur les mesures de contrôle de l'épidémie dans les crèches et les écoles internationales et réaliser des dessins animés pour apprendre aux enfants comment se protéger.

Polyglotte, M. Nzengue a puisé sa force dans sa maîtrise du français, de l'anglais, du mandarin, de l'espagnol, du japonais et du cantonais. "J'ai appris ces langues à l'université avec mes camarades venus des quatre coins du monde [...] ainsi, en tant que bénévole, je peux parler avec les enfants qui ne comprennent pas le chinois", a-t-il noté.

Son frère travaille à Beijing, où de nouveaux cas d'infection ont été signalés ces derniers jours. M. Nzengue reste impassible. "Les Chinois font toujours du bon travail dans ces conditions. Je suis sûr que la situation sera bien contrôlée".

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