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Le HCR déplore le déplacement forcé de près de 80 millions de personnes

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-19 à 04:50

GENEVE, 18 juin (Xinhua) -- Le déplacement mondial a atteint le chiffre stupéfiant de 79,5 millions de personnes l'année dernière - presque le double du nombre de personnes en crise enregistré il y a dix ans - en raison de la guerre, de la violence, de la persécution et d'autres urgences, a déclaré jeudi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué.

Soulignant que ce chiffre représente désormais une personne sur 97 sur la planète, le HCR a indiqué que 8,7 millions de personnes ont été nouvellement déplacées rien qu'en 2019.

"Ce chiffre de près de 80 millions - le plus élevé que le HCR ait enregistré depuis que ces statistiques ont été systématiquement collectées - est bien sûr un motif de grande inquiétude. Cela représente environ un pour cent de la population mondiale, nous n'avons jamais atteint ce pourcentage très important", a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cité dans le communiqué.

Il a noté que bien que la question des déplacements touche toutes les nations, les données montrent que ce sont les pays les plus pauvres qui accueillent 85 % des personnes forcées de quitter leur foyer.

73 % des personnes déplacées ont trouvé refuge dans un pays voisin, a poursuivi M. Grandi, rejetant l'idée fausse et régulièrement politisée selon laquelle la plupart des migrants et des réfugiés ciblent les pays riches loin de chez eux.

Selon lui, près de sept sur dix des personnes déplacées venaient de Syrie, du Venezuela, d'Afghanistan, du Sud-Soudan et du Myanmar.

L'agence onusienne estime qu'environ 30 à 34 millions des 79,5 millions de personnes déplacées de force sont des enfants.

 
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Le HCR déplore le déplacement forcé de près de 80 millions de personnes

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-06-19 à 04:50

GENEVE, 18 juin (Xinhua) -- Le déplacement mondial a atteint le chiffre stupéfiant de 79,5 millions de personnes l'année dernière - presque le double du nombre de personnes en crise enregistré il y a dix ans - en raison de la guerre, de la violence, de la persécution et d'autres urgences, a déclaré jeudi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué.

Soulignant que ce chiffre représente désormais une personne sur 97 sur la planète, le HCR a indiqué que 8,7 millions de personnes ont été nouvellement déplacées rien qu'en 2019.

"Ce chiffre de près de 80 millions - le plus élevé que le HCR ait enregistré depuis que ces statistiques ont été systématiquement collectées - est bien sûr un motif de grande inquiétude. Cela représente environ un pour cent de la population mondiale, nous n'avons jamais atteint ce pourcentage très important", a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cité dans le communiqué.

Il a noté que bien que la question des déplacements touche toutes les nations, les données montrent que ce sont les pays les plus pauvres qui accueillent 85 % des personnes forcées de quitter leur foyer.

73 % des personnes déplacées ont trouvé refuge dans un pays voisin, a poursuivi M. Grandi, rejetant l'idée fausse et régulièrement politisée selon laquelle la plupart des migrants et des réfugiés ciblent les pays riches loin de chez eux.

Selon lui, près de sept sur dix des personnes déplacées venaient de Syrie, du Venezuela, d'Afghanistan, du Sud-Soudan et du Myanmar.

L'agence onusienne estime qu'environ 30 à 34 millions des 79,5 millions de personnes déplacées de force sont des enfants.

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