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Le chef de la politique étrangère de l'UE demande au Conseil de sécurité de l'ONU de mettre fin aux "luttes intestines" face à la pandémie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-29 à 10:30

NEW YORK (Nations Unies), 28 mai (Xinhua) -- La pandémie mondiale de nouveau coronavirus met à l'épreuve le système multilatéral comme jamais auparavant et le Conseil de sécurité des Nations Unies doit mettre fin aux "luttes intestines" et relever le défi, a estimé jeudi le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, aux 15 membres de l'organe.

Le haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'UE a noté que cette crise sanitaire, tout comme le changement climatique, montrait la nécessité d'une "action collective et que l'ordre international fondé sur des règles, avec l'ONU en son centre, doit être maintenu et renforcé".

"En cette période de crise mondiale, nous avons besoin d'un Conseil de sécurité capable de prendre les décisions nécessaires et non d'un Conseil paralysé par les vetos et les luttes politiques internes", a martelé M. Borrell.

Il a ajouté que "le monde a besoin d'un système multilatéral revitalisé, mais cela ne se produira que si nous nous y investissons tous. C'est ce que fait l'UE. Nous comptons sur ceux qui siègent au Conseil de sécurité pour qu'ils fassent leur part".

Lors d'une grande séance d'information au début d'un débat du Conseil sur la coopération entre les Nations unies et l'Union européenne, Josep Borrell a estimé que le bloc des 27 nations faisait "tout ce qu'il faut" pour lutter contre la crise du COVID-19.

Mais il a souligné que la bataille au niveau national ne pouvait réussir que si le virus était vaincu partout dans le monde.

L'ancien chef de la diplomatie espagnole a exprimé son accord avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, selon qui les plans de relance socio-économique devaient viser à "reconstruire en mieux" en investissant dans des sociétés durables et résilientes, soulignant par ailleurs que les droits de l'Homme devaient également être pleinement respectés.

"La crise du COVID-19 a mis à nu les fragilités d'un monde hyper-mondialisé et interdépendant", a-t-il jugé.

Selon lui, "nous devons tirer les grandes leçons et prendre au sérieux les liens entre la santé humaine et la santé planétaire et la façon dont les inégalités existantes nous rendent plus vulnérables".

Concernant la coopération entre l'ONU et l'UE, M. Borrell a assuré que le bloc demeurait un fervent partisan d'une ONU forte "en tant que cœur battant du système multilatéral" et que ses Etats membres soutiennent pleinement le projet du secrétaire général pour réformer l'organisation.

 
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Le chef de la politique étrangère de l'UE demande au Conseil de sécurité de l'ONU de mettre fin aux "luttes intestines" face à la pandémie

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-29 à 10:30

NEW YORK (Nations Unies), 28 mai (Xinhua) -- La pandémie mondiale de nouveau coronavirus met à l'épreuve le système multilatéral comme jamais auparavant et le Conseil de sécurité des Nations Unies doit mettre fin aux "luttes intestines" et relever le défi, a estimé jeudi le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, aux 15 membres de l'organe.

Le haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l'UE a noté que cette crise sanitaire, tout comme le changement climatique, montrait la nécessité d'une "action collective et que l'ordre international fondé sur des règles, avec l'ONU en son centre, doit être maintenu et renforcé".

"En cette période de crise mondiale, nous avons besoin d'un Conseil de sécurité capable de prendre les décisions nécessaires et non d'un Conseil paralysé par les vetos et les luttes politiques internes", a martelé M. Borrell.

Il a ajouté que "le monde a besoin d'un système multilatéral revitalisé, mais cela ne se produira que si nous nous y investissons tous. C'est ce que fait l'UE. Nous comptons sur ceux qui siègent au Conseil de sécurité pour qu'ils fassent leur part".

Lors d'une grande séance d'information au début d'un débat du Conseil sur la coopération entre les Nations unies et l'Union européenne, Josep Borrell a estimé que le bloc des 27 nations faisait "tout ce qu'il faut" pour lutter contre la crise du COVID-19.

Mais il a souligné que la bataille au niveau national ne pouvait réussir que si le virus était vaincu partout dans le monde.

L'ancien chef de la diplomatie espagnole a exprimé son accord avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, selon qui les plans de relance socio-économique devaient viser à "reconstruire en mieux" en investissant dans des sociétés durables et résilientes, soulignant par ailleurs que les droits de l'Homme devaient également être pleinement respectés.

"La crise du COVID-19 a mis à nu les fragilités d'un monde hyper-mondialisé et interdépendant", a-t-il jugé.

Selon lui, "nous devons tirer les grandes leçons et prendre au sérieux les liens entre la santé humaine et la santé planétaire et la façon dont les inégalités existantes nous rendent plus vulnérables".

Concernant la coopération entre l'ONU et l'UE, M. Borrell a assuré que le bloc demeurait un fervent partisan d'une ONU forte "en tant que cœur battant du système multilatéral" et que ses Etats membres soutiennent pleinement le projet du secrétaire général pour réformer l'organisation.

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