NEW YORK (Nations Unies), 16 mai (Xinhua) -- La pandémie de COVID-19 a mis en évidence le "rôle crucial" des Nations Unies et de ses agences, a déclaré Volkan Bozkir, qui doit diriger la 75e session historique de l'Assemblée générale des Nations Unies qui s'ouvrira en septembre.

M. Bozkir a décrit ses priorités en tant que président du premier forum multilatéral du monde lors d'un dialogue interactif virtuel avec les États membres de l'ONU, qui a eu lieu vendredi.

"L'épidémie a coïncidé avec le 75e anniversaire de l'ONU. C'est un rappel brutal de l'importance d'un multilatéralisme efficace et, en particulier, du rôle crucial de l'ONU et de ses agences", a-t-il souligné.

Rappelant que le coronavirus ne connaît ni frontières ni discrimination, il a déclaré que la lutte pour le vaincre ne devrait pas entraîner de stigmatisation, d'inégalités ou d'injustice.

"Un monde sans COVID-19 nécessitera les efforts de santé publique et de relance sociale les plus étendus du monde", a-t-il affirmé.

M. Bozkir a salué l'action rapide entreprise jusqu'à présent par les Nations Unies face à la crise, notamment l'adoption de plusieurs résolutions de l'Assemblée générale qui ont mis l'accent sur la solidarité et la coopération.

"Je crois vraiment que l'Assemblée générale, avec sa composition universelle et le statut égal de tous ses membres, ainsi que ses pouvoirs démocratiques, est la plate-forme la plus appropriée pour fournir des orientations politiques dans la réponse à la pandémie", a-t-il noté.

M. Bozkir, qui a servi dans le corps diplomatique de la Turquie pendant près de 40 ans, est le seul candidat à la présidence de l'organe qui rassemble les 193 États membres de l'ONU. Il s'est engagé à travailler à consolider la confiance et la cohésion entre les pays, les grands groupes des Nations Unies et les organisations internationales, et à faire en sorte que les personnes les plus vulnérables du monde puissent faire entendre leur voix.

Alors que les pays se lancent dans une décennie d'action pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d'ici à 2030, il a demandé que les pays les moins avancés du monde, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement restent une priorité mondiale.