BEIJING, 6 mai (Xinhua) -- Gauden Galea, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine, a confirmé mardi à l'agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) que l'OMS et la Chine avaient conjointement identifié en février une série de lacunes en termes de connaissances sur la source animale du COVID-19 et que les études de la partie chinoise pour combler ces manques seraient cruciales pour aider à prévenir les épidémies similaires à l'avenir.

"La Chine dispose des capacités cliniques, épidémiologiques et laboratoires pour mener ce genre d'études", a indiqué le Dr Galea.

L'OMS a annoncé le 1er mai que son Comité d'urgence avait convenu à l'unanimité que la pandémie actuelle restait "une urgence de santé publique à l'échelle internationale" et a proposé de travailler avec l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) afin d'aider à identifier la source animale du virus. Cette recommandation du Comité d'urgence fait suite à son avis auprès de l'OMS et de la Chine entre le 23 et le 30 janvier sur la poursuite des efforts pour identifier la source animale.

"Toutes les indications disponibles suggèrent que le virus est apparu dans la nature au lieu d'avoir été manipulé ou créé par l'homme", a indiqué le Dr Galea, ajoutant que de nombreux chercheurs avaient étudié les caractéristiques génomiques du virus et déduit que les preuves ne soutenaient pas l'hypothèse de la fabrication du virus dans un laboratoire.

L'OMS n'est pas impliquée dans les études conduites par la Chine, mais a l'intention de participer aux études sur l'origine du COVID-19 avec d'autres partenaires internationaux sur invitation du gouvernement chinois, a-t-il exprimé.

"L'OMS a maintenu un contact technique constant avec la Chine depuis le 3 janvier sur la gravité, la dynamique de transmission et la possibilité d'une transmission humaine durable, l'évolution clinique et l'efficacité des traitements. L'OMS a fourni les informations détaillées à la communauté internationale dans le cadre du Règlement sanitaire international", selon le représentant de l'OMS.