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Prato, une des villes d'Italie les moins infectées par le COVID-19, s'élève contre les critiques à l'encontre de la Chine (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-02 à 22:45

PRATO (Italie), 2 mai (Xinhua) -- Face à une pandémie aussi persistante et d'une telle ampleur que le COVID-19, un taux d'infection moindre signifie que davantage de vies pourront être sauvées et que l'humanité aura davantage de chances de triompher de la maladie.

Tout en continuant de déplorer chaque décès, les gens doivent également tirer des enseignements provenant des régions les moins infectées. Ceci leur permettra à la fois de connaître comment mieux se protéger et de parvenir à discerner quelles sont les allégations trompeuses sur la pandémie.

C'est de Prato, en Italie que nous est récemment parvenu le récit d'une expérience couronnée de succès concernant la lutte contre le COVID-19. Comme l'ont précisé de nombreux médias européens comme l'agence Reuters, le média hebdomadaire anglophone Politico Europe, ou encore le quotidien italien national La Repubblica, cette ville est densément peuplée d'ethnies chinoises expatriées. Parmi ces habitants, beaucoup sont rentrés de Chine au début de la pandémie, mais n'ont développé depuis lors aucune infection dans la communauté chinoise locale.

Renzo Berti, responsable sanitaire local, a attribué à l'ethnie chinoise "la réduction du taux d'infection de toute la ville, correspondant environ à la moitié du taux d'infection au COVID-19 de la moyenne italienne", d'après ce qu'a rapporté l'agence de presse anglaise Reuters.

Les membres de cette diaspora chinoise "ont également eu un impact positif sur nos citoyens ; nous étions donc mieux préparés que les autres lorsque la tempête est arrivée ici", a déclaré le maire de Prato, Matteo Biffoni, dans un entretien accordé à Xinhua.

En observant ce qui s'est passé là-bas depuis le début de l'épidémie, on peut non seulement constater la rapidité des préparatifs faits par les Chinois, mais aussi réfuter certaines allégations trompeuses qui attaquent la réponse que la Chine a apportée à l'épidémie.

L'accusation selon laquelle la Chine aurait intentionnellement caché l'épidémie au reste du monde est un mensonge absolu car la Chine a été la première à signaler l'épidémie de COVID-19 à l'Organisation mondiale de la santé et à d'autres pays, et a invité des experts étrangers à effectuer des études sur le terrain à Wuhan.

Peu de temps après que la Chine a placé au confinement Wuhan, ville du centre de la Chine peuplée par plus de 10 millions d'habitants, le 23 janvier, des mesures strictes de distanciation sociale et de port de masque ont rapidement suivi à l'échelle nationale.

La préparation pour contrer la propagation de l'épidémie mise en place par les résidents chinois à Prato était basée sur les nouvelles de Wuhan et plus largement de la Chine. Une différence à noter est qu'ils ont mis leurs connaissances en pratique plus rapidement que la plupart des autres groupes ethniques. Il est donc hypocrite et ridicule de blâmer la Chine de ne pas avoir sonné l'alarme.

La deuxième accusation consiste à dire que les chiffres publiés sur les infections et les victimes à Wuhan seraient vagues. Par conséquent, le peuple chinois aurait propagé de manière irresponsable le coronavirus dans les endroits les moins protégés contre l'attaque par le virus. Cette allégation est également sans fondement si l'on connaît un tant soit peu l'autodiscipline et la détermination strictes appliquées par le peuple chinois afin de vaincre le virus.

Depuis que les premiers cas confirmés de COVID-19 ont été détectés, la Chine a commencé à partager avec l'OMS des mises à jour quotidiennes concernant la situation épidémique. Elle a aussi partagé des informations importantes avec des scientifiques issus du monde entier, y compris des Etats-Unis et d'Europe. Pendant ce temps, les gouvernemens chinois, à tous les niveaux, ont transmis à plusieurs reprises à ses citoyens des mesures de protection individuelle.

Dans le cas de Prato, située à 232 km de Milan, une des métropoles les plus durement touchées d'Europe, bien que des centaines de Chinois soient revenus de Chine entre fin janvier et février, aucune infection n'a été signalée dans la communauté.

"De nombreuses mesures importantes, dont nous avons eu connaissance plus tard, ont été mises en œuvre (dans la communauté chinoise), comme l'isolement, la protection et l'utilisation des masques. C'est la raison pour laquelle Prato a été moins affecté par le virus, si on compare cette ville avec d'autres", a déclaré M. Berti à Xinhua.

Décrivant la communauté chinoise comme s'"auto-contrôlant" au moment où il n'y avait pas encore de directives nationales en Italie, M. Berti a déclaré : "J'avais le sentiment qu'une sorte d'autosurveillance s'était instaurée, de sorte que lorsque un citoyen chinois revenait de Chine, le premier à lui intimer de se mettre en quarantaine était un de ses compatriotes."

De nombreux Italiens résidents de Prato partagent la même analyse selon laquelle le comportement des personnes d'origine chinoise était tout sauf irresponsable et était même considéré à l'époque comme une réaction excessive. Ce qu'ils ont réalisé démontre clairement la corrélation qui existe entre l'usage de précautions appropriées et la prévention des infections.

De plus, leur aide désintéressée à la communauté locale a également percé le mensonge selon lequel les masques de Prato ont été épuisés par les Chinois.

Les membres de la diaspora chinoise n'ont pas dissimulé le fait d'avoir renvoyé des équipements de protection individuelle sur le continent chinois aux moments les plus éprouvants que ce pays a traversés. Leur affection pour leurs proches vivant dans leur patrie d'origine a d'ailleurs été largement comprise par la communauté internationale.

Le maire M. Biffoni a déclaré à Xinhua : "J'en étais conscient parce que nous avons reçu une communication de leur part à ce sujet. Je comprends tout à fait qu'au début, notre communauté chinoise ait ressenti le besoin d'envoyer du matériel médical".

Néanmoins, l'attachement des personnes d'origine chinoise pour l'endroit où ils vivent aujourd'hui ne doit pas être éludé.

"La communauté chinoise a d'autre part acheminé chez nous des centaines de milliers de masques, de désinfectants pour les mains et d'autres produits médicaux. Ce matériel médical est toujours en train d'arriver à Prato, et ce flux de colis sanitaires continuera également à l'avenir", a rapporté M. Biffoni.

Aider les autres sert généralement à s'aider soi-même. Ce proverbe issu de la sagesse chinoise ancienne est un précepte que le peuple chinois croit et applique.

"Au 20 avril, la Chine avait fourni aux Etats-Unis plus de 2,46 milliards de masques, soit sept masques par personne aux Etats-Unis", selon un tweet de la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunyin. Pendant ce temps, les données dont disposent les douanes chinoises ont montré que la Chine avait exporté 3,86 milliards de masques entre le 1er mars et le 4 avril.

Enfin, notons que la solidarité entre les différentes communautés de Prato a aidé cette ville à sortir plus forte de la pandémie. Alors que la bataille contre le nouveau coronavirus se poursuit, il se peut que davantage de récits concernant la communauté chinoise de Prato gagneront en notoriété et seront susceptibles de provoquer l'admiration.

 
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Prato, une des villes d'Italie les moins infectées par le COVID-19, s'élève contre les critiques à l'encontre de la Chine (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-02 à 22:45

PRATO (Italie), 2 mai (Xinhua) -- Face à une pandémie aussi persistante et d'une telle ampleur que le COVID-19, un taux d'infection moindre signifie que davantage de vies pourront être sauvées et que l'humanité aura davantage de chances de triompher de la maladie.

Tout en continuant de déplorer chaque décès, les gens doivent également tirer des enseignements provenant des régions les moins infectées. Ceci leur permettra à la fois de connaître comment mieux se protéger et de parvenir à discerner quelles sont les allégations trompeuses sur la pandémie.

C'est de Prato, en Italie que nous est récemment parvenu le récit d'une expérience couronnée de succès concernant la lutte contre le COVID-19. Comme l'ont précisé de nombreux médias européens comme l'agence Reuters, le média hebdomadaire anglophone Politico Europe, ou encore le quotidien italien national La Repubblica, cette ville est densément peuplée d'ethnies chinoises expatriées. Parmi ces habitants, beaucoup sont rentrés de Chine au début de la pandémie, mais n'ont développé depuis lors aucune infection dans la communauté chinoise locale.

Renzo Berti, responsable sanitaire local, a attribué à l'ethnie chinoise "la réduction du taux d'infection de toute la ville, correspondant environ à la moitié du taux d'infection au COVID-19 de la moyenne italienne", d'après ce qu'a rapporté l'agence de presse anglaise Reuters.

Les membres de cette diaspora chinoise "ont également eu un impact positif sur nos citoyens ; nous étions donc mieux préparés que les autres lorsque la tempête est arrivée ici", a déclaré le maire de Prato, Matteo Biffoni, dans un entretien accordé à Xinhua.

En observant ce qui s'est passé là-bas depuis le début de l'épidémie, on peut non seulement constater la rapidité des préparatifs faits par les Chinois, mais aussi réfuter certaines allégations trompeuses qui attaquent la réponse que la Chine a apportée à l'épidémie.

L'accusation selon laquelle la Chine aurait intentionnellement caché l'épidémie au reste du monde est un mensonge absolu car la Chine a été la première à signaler l'épidémie de COVID-19 à l'Organisation mondiale de la santé et à d'autres pays, et a invité des experts étrangers à effectuer des études sur le terrain à Wuhan.

Peu de temps après que la Chine a placé au confinement Wuhan, ville du centre de la Chine peuplée par plus de 10 millions d'habitants, le 23 janvier, des mesures strictes de distanciation sociale et de port de masque ont rapidement suivi à l'échelle nationale.

La préparation pour contrer la propagation de l'épidémie mise en place par les résidents chinois à Prato était basée sur les nouvelles de Wuhan et plus largement de la Chine. Une différence à noter est qu'ils ont mis leurs connaissances en pratique plus rapidement que la plupart des autres groupes ethniques. Il est donc hypocrite et ridicule de blâmer la Chine de ne pas avoir sonné l'alarme.

La deuxième accusation consiste à dire que les chiffres publiés sur les infections et les victimes à Wuhan seraient vagues. Par conséquent, le peuple chinois aurait propagé de manière irresponsable le coronavirus dans les endroits les moins protégés contre l'attaque par le virus. Cette allégation est également sans fondement si l'on connaît un tant soit peu l'autodiscipline et la détermination strictes appliquées par le peuple chinois afin de vaincre le virus.

Depuis que les premiers cas confirmés de COVID-19 ont été détectés, la Chine a commencé à partager avec l'OMS des mises à jour quotidiennes concernant la situation épidémique. Elle a aussi partagé des informations importantes avec des scientifiques issus du monde entier, y compris des Etats-Unis et d'Europe. Pendant ce temps, les gouvernemens chinois, à tous les niveaux, ont transmis à plusieurs reprises à ses citoyens des mesures de protection individuelle.

Dans le cas de Prato, située à 232 km de Milan, une des métropoles les plus durement touchées d'Europe, bien que des centaines de Chinois soient revenus de Chine entre fin janvier et février, aucune infection n'a été signalée dans la communauté.

"De nombreuses mesures importantes, dont nous avons eu connaissance plus tard, ont été mises en œuvre (dans la communauté chinoise), comme l'isolement, la protection et l'utilisation des masques. C'est la raison pour laquelle Prato a été moins affecté par le virus, si on compare cette ville avec d'autres", a déclaré M. Berti à Xinhua.

Décrivant la communauté chinoise comme s'"auto-contrôlant" au moment où il n'y avait pas encore de directives nationales en Italie, M. Berti a déclaré : "J'avais le sentiment qu'une sorte d'autosurveillance s'était instaurée, de sorte que lorsque un citoyen chinois revenait de Chine, le premier à lui intimer de se mettre en quarantaine était un de ses compatriotes."

De nombreux Italiens résidents de Prato partagent la même analyse selon laquelle le comportement des personnes d'origine chinoise était tout sauf irresponsable et était même considéré à l'époque comme une réaction excessive. Ce qu'ils ont réalisé démontre clairement la corrélation qui existe entre l'usage de précautions appropriées et la prévention des infections.

De plus, leur aide désintéressée à la communauté locale a également percé le mensonge selon lequel les masques de Prato ont été épuisés par les Chinois.

Les membres de la diaspora chinoise n'ont pas dissimulé le fait d'avoir renvoyé des équipements de protection individuelle sur le continent chinois aux moments les plus éprouvants que ce pays a traversés. Leur affection pour leurs proches vivant dans leur patrie d'origine a d'ailleurs été largement comprise par la communauté internationale.

Le maire M. Biffoni a déclaré à Xinhua : "J'en étais conscient parce que nous avons reçu une communication de leur part à ce sujet. Je comprends tout à fait qu'au début, notre communauté chinoise ait ressenti le besoin d'envoyer du matériel médical".

Néanmoins, l'attachement des personnes d'origine chinoise pour l'endroit où ils vivent aujourd'hui ne doit pas être éludé.

"La communauté chinoise a d'autre part acheminé chez nous des centaines de milliers de masques, de désinfectants pour les mains et d'autres produits médicaux. Ce matériel médical est toujours en train d'arriver à Prato, et ce flux de colis sanitaires continuera également à l'avenir", a rapporté M. Biffoni.

Aider les autres sert généralement à s'aider soi-même. Ce proverbe issu de la sagesse chinoise ancienne est un précepte que le peuple chinois croit et applique.

"Au 20 avril, la Chine avait fourni aux Etats-Unis plus de 2,46 milliards de masques, soit sept masques par personne aux Etats-Unis", selon un tweet de la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunyin. Pendant ce temps, les données dont disposent les douanes chinoises ont montré que la Chine avait exporté 3,86 milliards de masques entre le 1er mars et le 4 avril.

Enfin, notons que la solidarité entre les différentes communautés de Prato a aidé cette ville à sortir plus forte de la pandémie. Alors que la bataille contre le nouveau coronavirus se poursuit, il se peut que davantage de récits concernant la communauté chinoise de Prato gagneront en notoriété et seront susceptibles de provoquer l'admiration.

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