french.xinhuanet.com
 

Au lieu de servir de bouc émissaire, l'OMS devrait jouer le rôle de leader dans la lutte contre la pandémie mondiale (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-01 à 15:15

BEIJING, 1er mai (Xinhua) -- Pour certains responsables à Washington, rien n'est plus précieux que leur intérêt politique, pas même les vies humaines. Leurs récentes attaques incessantes visant l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à propos de la pandémie de coronavirus en sont le dernier exemple.

Dans une tentative désespérée de rejeter la responsabilité de la gestion maladroite de la pandémie par Washington, certains d'entre eux, notamment le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, se sont précipités pour accuser l'OMS d'avoir retenu des informations cruciales après le début de l'épidémie, d'être "centrée sur la Chine" et d'avoir mal géré la réponse à la pandémie.

De manière plus flagrante, Washington a également décidé de suspendre son financement à l'organisme sanitaire des Nations Unies, suggérant même qu'il pourrait créer une agence alternative.

La vérité est que l'OMS s'acquitte fidèlement de ses responsabilités depuis le début de l'épidémie. Elle a alerté le monde sur le virus dès le 5 janvier, correctement informé la communauté internationale sur l'évolution de la situation et coordonné une action mondiale contre la pandémie.

L'agence onusien a facilité l'envoi de millions d'unités d'équipements de protection individuelle (EPI) dans 105 pays et de matériel de laboratoire dans plus de 127 pays, tout en pilotant l'effort mondial pour développer des vaccins, des diagnostics et des thérapies contre le virus.

Washington devrait être le dernier à pouvoir critiquer l'OMS sur ses prétendus problèmes de transparence. D'après des médias américains, il a reçu des informations en temps réel sur le coronavirus via des responsables et des experts américains travaillant à l'OMS depuis le tout début et savait même souvent à l'avance ce que l'agence prévoyait de faire ou d'annoncer. Attaquer l'OMS pour de soi-disant dissimulations revient pour ces responsables politiques américains à se gifler eux-mêmes.

De toute évidence, Washington a tenté de prendre l'OMS pour bouc émissaire en vue de détourner les critiques sur sa réponse pandémique inepte et chaotique, à l'heure où le nombre de cas confirmés aux Etats-Unis a dépassé le million - soit environ un tiers du total mondial - avec plus de 60.000 décès.

Ces tentatives mal intentionnées de la Maison Blanche de culpabiliser l'OMS, ainsi que ses tactiques de pression et de coercition ont révélé une fois de plus son état d'esprit hégémonique de longue date, lequel cherche à imposer "l'Amérique d'abord", même si cela pourrait nuire aux intérêts communs du monde.

Aux yeux de ces personnes à Washington, l'argent signifie le pouvoir. Etant donné que les Etats-Unis sont le plus grand donateur de l'institution, ils estiment que l'agence sanitaire des Nations Unies ne devrait agir qu'au service des intérêts de Washington. C'est un héritage toxique du règne de l'argent bien connu aux Etats-Unis.

Lorsque l'OMS met en garde contre les agissements de Washington visant à politiser la pandémie et fait son travail de façon objective, équitable et fondée sur la science, ces responsables politiques américains ont dû se sentir trahis.

L'intimidation hégémonique américaine va à l'encontre de la volonté de la communauté internationale, y compris celle de nombreux Américains. Des dirigeants du Groupe des 77, ainsi que de pays tels que la Chine, l'Allemagne, la France et l'Italie, ont exprimé leur ferme soutien à l'agence onusienne.

A l'heure actuelle, la lutte contre la pandémie reste difficile et de nombreuses inconnues demeurent concernant ce virus, ce qui signifie que l'OMS est plus indispensable que jamais comme source d'inspiration.

Affaiblir l'agence onusienne en cette heure critique revient à jeter le pilote hors d'un avion en plein vol, comme l'a récemment dit le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.

Depuis plus de sept décennies, l'OMS a guidé des pays du monde entier dans la lutte contre la menace de maladies mortelles telles que la polio et le paludisme et a contribué à l'élimination de la variole dans les années 1970 grâce à de nombreuses années de travail conjoint.

Or, au cours d'une pandémie ravageuse où personne ne sera en sécurité jusqu'à ce que tout le monde soit en sécurité, les tentatives dangereuses de ces politiciens égocentriques à Washington visant à prendre pour bouc émissaire le leader de la lutte internationale contre la pandémie ne feront que mettre davantage de vies en péril, y compris aux Etats-Unis.

S'ils continuent sur cette mauvaise pente, l'histoire se souviendra que beaucoup seront morts pendant la pandémie non seulement à cause du virus mortel, mais aussi de la réticence d'une superpuissance hégémonique à assumer ses responsabilités.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par e-mail à xinhuanet_french@news.cn

Au lieu de servir de bouc émissaire, l'OMS devrait jouer le rôle de leader dans la lutte contre la pandémie mondiale (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-05-01 à 15:15

BEIJING, 1er mai (Xinhua) -- Pour certains responsables à Washington, rien n'est plus précieux que leur intérêt politique, pas même les vies humaines. Leurs récentes attaques incessantes visant l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à propos de la pandémie de coronavirus en sont le dernier exemple.

Dans une tentative désespérée de rejeter la responsabilité de la gestion maladroite de la pandémie par Washington, certains d'entre eux, notamment le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, se sont précipités pour accuser l'OMS d'avoir retenu des informations cruciales après le début de l'épidémie, d'être "centrée sur la Chine" et d'avoir mal géré la réponse à la pandémie.

De manière plus flagrante, Washington a également décidé de suspendre son financement à l'organisme sanitaire des Nations Unies, suggérant même qu'il pourrait créer une agence alternative.

La vérité est que l'OMS s'acquitte fidèlement de ses responsabilités depuis le début de l'épidémie. Elle a alerté le monde sur le virus dès le 5 janvier, correctement informé la communauté internationale sur l'évolution de la situation et coordonné une action mondiale contre la pandémie.

L'agence onusien a facilité l'envoi de millions d'unités d'équipements de protection individuelle (EPI) dans 105 pays et de matériel de laboratoire dans plus de 127 pays, tout en pilotant l'effort mondial pour développer des vaccins, des diagnostics et des thérapies contre le virus.

Washington devrait être le dernier à pouvoir critiquer l'OMS sur ses prétendus problèmes de transparence. D'après des médias américains, il a reçu des informations en temps réel sur le coronavirus via des responsables et des experts américains travaillant à l'OMS depuis le tout début et savait même souvent à l'avance ce que l'agence prévoyait de faire ou d'annoncer. Attaquer l'OMS pour de soi-disant dissimulations revient pour ces responsables politiques américains à se gifler eux-mêmes.

De toute évidence, Washington a tenté de prendre l'OMS pour bouc émissaire en vue de détourner les critiques sur sa réponse pandémique inepte et chaotique, à l'heure où le nombre de cas confirmés aux Etats-Unis a dépassé le million - soit environ un tiers du total mondial - avec plus de 60.000 décès.

Ces tentatives mal intentionnées de la Maison Blanche de culpabiliser l'OMS, ainsi que ses tactiques de pression et de coercition ont révélé une fois de plus son état d'esprit hégémonique de longue date, lequel cherche à imposer "l'Amérique d'abord", même si cela pourrait nuire aux intérêts communs du monde.

Aux yeux de ces personnes à Washington, l'argent signifie le pouvoir. Etant donné que les Etats-Unis sont le plus grand donateur de l'institution, ils estiment que l'agence sanitaire des Nations Unies ne devrait agir qu'au service des intérêts de Washington. C'est un héritage toxique du règne de l'argent bien connu aux Etats-Unis.

Lorsque l'OMS met en garde contre les agissements de Washington visant à politiser la pandémie et fait son travail de façon objective, équitable et fondée sur la science, ces responsables politiques américains ont dû se sentir trahis.

L'intimidation hégémonique américaine va à l'encontre de la volonté de la communauté internationale, y compris celle de nombreux Américains. Des dirigeants du Groupe des 77, ainsi que de pays tels que la Chine, l'Allemagne, la France et l'Italie, ont exprimé leur ferme soutien à l'agence onusienne.

A l'heure actuelle, la lutte contre la pandémie reste difficile et de nombreuses inconnues demeurent concernant ce virus, ce qui signifie que l'OMS est plus indispensable que jamais comme source d'inspiration.

Affaiblir l'agence onusienne en cette heure critique revient à jeter le pilote hors d'un avion en plein vol, comme l'a récemment dit le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.

Depuis plus de sept décennies, l'OMS a guidé des pays du monde entier dans la lutte contre la menace de maladies mortelles telles que la polio et le paludisme et a contribué à l'élimination de la variole dans les années 1970 grâce à de nombreuses années de travail conjoint.

Or, au cours d'une pandémie ravageuse où personne ne sera en sécurité jusqu'à ce que tout le monde soit en sécurité, les tentatives dangereuses de ces politiciens égocentriques à Washington visant à prendre pour bouc émissaire le leader de la lutte internationale contre la pandémie ne feront que mettre davantage de vies en péril, y compris aux Etats-Unis.

S'ils continuent sur cette mauvaise pente, l'histoire se souviendra que beaucoup seront morts pendant la pandémie non seulement à cause du virus mortel, mais aussi de la réticence d'une superpuissance hégémonique à assumer ses responsabilités.

010020070770000000000000011199231390234881