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L'avenir de 370 millions d'enfants menacé par la fermeture des écoles qui les prive de repas (ONU)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-30 à 07:35

NEW YORK (Nations Unies), 29 avril (Xinhua) -- Alors que la crise du COVID-19 fait monter le niveau de la faim parmi les pauvres du monde, le PAM et l'UNICEF exhortent les gouvernements à éviter les conséquences dévastatrices sur la nutrition et la santé des 370 millions d'enfants qui ne peuvent pas manger à l'école en raison des fermetures des établissements scolaires, dans un communiqué cité mercredi par le site officiel de l'ONU.

"L'école est bien plus qu'un lieu d'apprentissage. Pour beaucoup d'enfants, elle est une bouée de sauvetage pour la sécurité, les services de santé et la nutrition", a déclaré Henrietta Fore, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

"Si nous n'agissons pas maintenant - en développant les services vitaux pour les enfants les plus vulnérables - les retombées dévastatrices de COVID-19 se feront sentir pendant des décennies", a-t-elle ajouté.

Dans de nombreux pays pauvres, la promesse d'un repas peut suffire à inciter des parents en difficulté à envoyer leur fille à l'école, lui permettant ainsi d'échapper aux lourdes tâches domestiques ou à un mariage précoce. Les repas scolaires sont particulièrement importants pour les filles.

"Pour des millions d'enfants dans le monde, le repas qu'ils prennent à l'école est le seul qu'ils reçoivent dans une journée. Sans lui, ils souffrent de la faim, risquent de tomber malades, d'abandonner l'école et de perdre leurs meilleures chances d'échapper à la pauvreté", a déclaré le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley.

"Nous devons agir maintenant pour éviter que la pandémie sanitaire ne devienne une catastrophe de la faim et pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte", a-t-il déclaré.

En réponse à un récent rapport du Secrétaire général des Nations Unies, qui a mis en évidence le nombre d'enfants qui ne bénéficient pas de repas scolaires, le PAM et l'UNICEF travaillent avec les gouvernements pour soutenir les enfants qui ne sont pas scolarisés pendant la crise.

Dans 68 pays, les gouvernements et le PAM fournissent aux enfants des rations à emporter chez eux, des bons ou des transferts d'argent liquide comme alternative aux repas scolaires.

Dans le cadre de ce partenariat, le PAM et l'UNICEF aideront les gouvernements dans les mois à venir à faire en sorte que, lorsque les écoles rouvriront, les enfants de retour à l'école bénéficient de repas scolaires et de programmes de santé. Cela incitera également les parents à renvoyer leurs enfants à l'école.

 
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L'avenir de 370 millions d'enfants menacé par la fermeture des écoles qui les prive de repas (ONU)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-30 à 07:35

NEW YORK (Nations Unies), 29 avril (Xinhua) -- Alors que la crise du COVID-19 fait monter le niveau de la faim parmi les pauvres du monde, le PAM et l'UNICEF exhortent les gouvernements à éviter les conséquences dévastatrices sur la nutrition et la santé des 370 millions d'enfants qui ne peuvent pas manger à l'école en raison des fermetures des établissements scolaires, dans un communiqué cité mercredi par le site officiel de l'ONU.

"L'école est bien plus qu'un lieu d'apprentissage. Pour beaucoup d'enfants, elle est une bouée de sauvetage pour la sécurité, les services de santé et la nutrition", a déclaré Henrietta Fore, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

"Si nous n'agissons pas maintenant - en développant les services vitaux pour les enfants les plus vulnérables - les retombées dévastatrices de COVID-19 se feront sentir pendant des décennies", a-t-elle ajouté.

Dans de nombreux pays pauvres, la promesse d'un repas peut suffire à inciter des parents en difficulté à envoyer leur fille à l'école, lui permettant ainsi d'échapper aux lourdes tâches domestiques ou à un mariage précoce. Les repas scolaires sont particulièrement importants pour les filles.

"Pour des millions d'enfants dans le monde, le repas qu'ils prennent à l'école est le seul qu'ils reçoivent dans une journée. Sans lui, ils souffrent de la faim, risquent de tomber malades, d'abandonner l'école et de perdre leurs meilleures chances d'échapper à la pauvreté", a déclaré le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), David Beasley.

"Nous devons agir maintenant pour éviter que la pandémie sanitaire ne devienne une catastrophe de la faim et pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte", a-t-il déclaré.

En réponse à un récent rapport du Secrétaire général des Nations Unies, qui a mis en évidence le nombre d'enfants qui ne bénéficient pas de repas scolaires, le PAM et l'UNICEF travaillent avec les gouvernements pour soutenir les enfants qui ne sont pas scolarisés pendant la crise.

Dans 68 pays, les gouvernements et le PAM fournissent aux enfants des rations à emporter chez eux, des bons ou des transferts d'argent liquide comme alternative aux repas scolaires.

Dans le cadre de ce partenariat, le PAM et l'UNICEF aideront les gouvernements dans les mois à venir à faire en sorte que, lorsque les écoles rouvriront, les enfants de retour à l'école bénéficient de repas scolaires et de programmes de santé. Cela incitera également les parents à renvoyer leurs enfants à l'école.

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