LONDRES, 23 avril (Xinhua) -- La pandémie de COVID-19 est l'occasion, pour l'ensemble des Britanniques, d'accroître leur compréhension de la Chine d'aujourd'hui, a écrit le député conservateur Mark Logan dans un article publié jeudi sur le site Web du journal The Times.

"Le marathon du Brexit a permis de mieux comprendre l'Union européenne. Nous avons à présent l'occasion d'accroître notre compréhension collective, en particulier dans le domaine politique, de la Chine d'aujourd'hui", a-t-il déclaré.

M. Logan, qui est également vice-président du All-Party Parliamentary China Group, a dit être absolument convaincu qu'"il ne peut y avoir de Grande-Bretagne mondiale sans la Chine". "Pour réussir, nous devons regarder à la fois vers l'Est et vers l'Ouest", a-t-il souligné.

Le peuple britannique a un long chemin à parcourir pour comprendre pleinement le passé, le présent et l'avenir de la Chine qui a une histoire de 5.000 ans, a-t-il écrit dans l'article.

"La Chine, que j'ai appris à connaître, compte certaines des personnes les plus innovantes de la planète... Ses citoyens ont la conviction qu'aujourd'hui est mieux qu'hier, et que demain peut être encore mieux. C'est pourquoi on y trouve certains des exemples les plus remarquables de travail acharné et d'ingéniosité", a-t-il indiqué.

"Ce que je trouve irritant, c'est la façon dont le débat a été transformé en un argument à somme nulle selon lequel tout ce qui est chinois est mauvais, alors que ce n'est certainement pas le cas", a-t-il écrit.

La pandémie est l'occasion, pour les Britanniques, d'accroître leur compréhension de la Chine, a-t-il estimé, car la force du peuple britannique ne se définit nullement par les faiblesses des autres.

"C'est une Grande-Bretagne optimiste qui croit en elle-même et qui ne prend pas la voie de la facilité : pointer du doigt", a-t-il écrit.

Citant l'ancien dicton confucéen "Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux", extrait des Analectes, un recueil des idées et des dictons de Confucius, M. Logan a estimé qu'il y a beaucoup trop de discours dangereux sans fondement solide dans le monde.

"Pour être une Grande-Bretagne véritablement mondiale, nous ne pouvons pas être puérils et simplement ignorer ou même nous moquer de la deuxième plus grande économie du monde. Nous devons la comprendre et nous diriger respectueusement vers le monde que nous voulons voir", a-t-il conclu.