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(COVID-19) Le chef de l'ONU demande un allègement de la dette des pays pauvres en raison du coronavirus

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-24 à 01:50

NEW YORK (Nations Unies), 23 avril (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi à un allègement de la dette des pays pauvres en supplément d'un moratoire sur les paiements du service de la dette dans le contexte du COVID-19.

La pandémie amplifie de manière significative les risques existants liés à la dette, a justifié M. Guterres à l'occasion d'un forum virtuel du Conseil économique et social de l'ONU sur le financement du développement durable.

L'initiative provisoire du Groupe des 20 de suspendre les paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres est une première étape essentielle. Ce moratoire doit être étendu à tous les pays en voie de développement qui demandent une tolérance, y compris les pays à revenus moyens qui perdent leur accès aux marchés financiers, selon M. Guterres.

Au-delà d'un moratoire initial sur la dette, un allègement ciblé de la dette sera nécessaire, a-t-il ajouté.

Cette démarche devrait être suivie par des efforts visant à améliorer la durabilité de la dette, y compris des échanges de dette, et par un mécanisme qui gère la restructuration de la dette d'une manière coordonnée et globale et qui prenne en compte le besoin des pays de renforcer leurs efforts pour réaliser les Objectifs de développement durable, a expliqué M. Guterres.

"Nous devons également résoudre les problèmes structurels sur la dette afin d'éviter que ses failles mènent à des crises financières et économiques prolongées", a-t-il poursuivi.

Le chef de l'ONU a aussi appelé à des efforts pour soutenir les pays les plus pauvres et vulnérables, et à des contributions en faveur de son plan de réponse humanitaire mondial de deux milliards de dollars.

Les réfugiés et personnes déplacées sont particulièrement exposés aux risques, tandis que les femmes et les jeunes filles subiront les impacts dévastateurs de l'instabilité économique qui accompagne la pandémie, a-t-il averti.

"Nous devons adopter une réponse globale à grande échelle pour réduire les conséquences socio-économiques dévastatrices, en mettant l'accent sur les pays et peuples les plus vulnérables. Nous devons appliquer toutes les mesures fiscales et monétaires à notre disposition."

M. Guterres a également demandé davantage de ressources de la part du Fonds monétaire international, notamment par l'émission de nouveaux droits de tirage spéciaux, et un plus grand soutien du Groupe de la Banque mondiale, des autres institutions financières internationales et des mécanismes bilatéraux.

Il a réitéré son appel à un plan de relance international qui soit égal à au moins 10% du produit intérieur brut mondial.

"Le COVID-19 représente une crise dévastatrice et sans précédent qui nous touche tous, partout. Aucune région ni aucun pays ne sont épargnés. C'est un moment décisif de l'histoire de l'humanité", a-t-il affirmé.

"C'est non seulement une crise sanitaire mais aussi une crise humaine, une crise de l'emploi, une crise humanitaire et une crise du développement. Cette pandémie prouve que nous sommes tous en danger", a-t-il averti.

 
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(COVID-19) Le chef de l'ONU demande un allègement de la dette des pays pauvres en raison du coronavirus

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-24 à 01:50

NEW YORK (Nations Unies), 23 avril (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi à un allègement de la dette des pays pauvres en supplément d'un moratoire sur les paiements du service de la dette dans le contexte du COVID-19.

La pandémie amplifie de manière significative les risques existants liés à la dette, a justifié M. Guterres à l'occasion d'un forum virtuel du Conseil économique et social de l'ONU sur le financement du développement durable.

L'initiative provisoire du Groupe des 20 de suspendre les paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres est une première étape essentielle. Ce moratoire doit être étendu à tous les pays en voie de développement qui demandent une tolérance, y compris les pays à revenus moyens qui perdent leur accès aux marchés financiers, selon M. Guterres.

Au-delà d'un moratoire initial sur la dette, un allègement ciblé de la dette sera nécessaire, a-t-il ajouté.

Cette démarche devrait être suivie par des efforts visant à améliorer la durabilité de la dette, y compris des échanges de dette, et par un mécanisme qui gère la restructuration de la dette d'une manière coordonnée et globale et qui prenne en compte le besoin des pays de renforcer leurs efforts pour réaliser les Objectifs de développement durable, a expliqué M. Guterres.

"Nous devons également résoudre les problèmes structurels sur la dette afin d'éviter que ses failles mènent à des crises financières et économiques prolongées", a-t-il poursuivi.

Le chef de l'ONU a aussi appelé à des efforts pour soutenir les pays les plus pauvres et vulnérables, et à des contributions en faveur de son plan de réponse humanitaire mondial de deux milliards de dollars.

Les réfugiés et personnes déplacées sont particulièrement exposés aux risques, tandis que les femmes et les jeunes filles subiront les impacts dévastateurs de l'instabilité économique qui accompagne la pandémie, a-t-il averti.

"Nous devons adopter une réponse globale à grande échelle pour réduire les conséquences socio-économiques dévastatrices, en mettant l'accent sur les pays et peuples les plus vulnérables. Nous devons appliquer toutes les mesures fiscales et monétaires à notre disposition."

M. Guterres a également demandé davantage de ressources de la part du Fonds monétaire international, notamment par l'émission de nouveaux droits de tirage spéciaux, et un plus grand soutien du Groupe de la Banque mondiale, des autres institutions financières internationales et des mécanismes bilatéraux.

Il a réitéré son appel à un plan de relance international qui soit égal à au moins 10% du produit intérieur brut mondial.

"Le COVID-19 représente une crise dévastatrice et sans précédent qui nous touche tous, partout. Aucune région ni aucun pays ne sont épargnés. C'est un moment décisif de l'histoire de l'humanité", a-t-il affirmé.

"C'est non seulement une crise sanitaire mais aussi une crise humaine, une crise de l'emploi, une crise humanitaire et une crise du développement. Cette pandémie prouve que nous sommes tous en danger", a-t-il averti.

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