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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-17 à 10:17
NEW YORK (Nations Unies), 16 avril (Xinhua) -- L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a indiqué jeudi au Conseil de sécurité qu'il espérait un accord très bientôt entre belligérants sur un cessez-le-feu dans tout le pays et sur des mesures humanitaires et économiques.
"La menace du COVID-19 a galvanisé les efforts des Yéménites et de la communauté internationale pour arriver à la paix", a déclaré M. Griffiths lors d'une visioconférence avec les membres du conseil.
Il a rappelé que le secrétaire général de l'ONU avait lancé le 25 mars un appel urgent à la fin immédiate des hostilités au Yémen. Cet appel a été accueilli de manière positive par le gouvernement du Yémen, qui est soutenu par une coalition menée par l'Arabie saoudite, et par les rebelles houthis. Le 8 avril, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite a annoncé un cessez-le-feu unilatéral pour une période initiale de deux semaines.
"Tous les regards sont désormais tournés vers les parties au conflit. C'est le moment de prendre des décisions difficiles", a indiqué M. Griffiths, qui a présenté des propositions aux deux parties à la suite de l'appel du secrétaire général - la première sur un accord de cessez-le-feu à l'échelle nationale et la seconde sur des mesures humanitaires et économiques.
"Au cours des deux dernières semaines, nous avons été en constante négociation avec les parties sur les textes de ces accords. Nous attendons d'elles qu'elles se mettent d'accord sur ces accords et qu'elles les adoptent officiellement dans un avenir très proche. Le rythme de ces négociations n'a pas été entravé par la nécessité de les mener virtuellement", a souligné l'envoyé de l'ONU.
"Nous faisons de très bons progrès dans le but d'arriver à un consensus sur les propositions, en particulier sur le principe d'un cessez-le-feu à l'échelle nationale", a-t-il poursuivi, regrettant toutefois que des activités militaires se poursuivent en certains endroits. "Je crains que cela ne se poursuive jusqu'à ce que nous obtenions un accord sur les propositions de l'ONU, y compris un cessez-le-feu national. Mareb reste le centre de gravité de cette guerre, mais pas le seul théâtre. Le plus tôt nous pourrons arrêter les combats, le mieux ce sera", a-t-il dit.