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L'art a la capacité d'unir et de tisser des liens en temps de crise (UNESCO)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-16 à 09:18

PARIS, 15 avril (Xinhua) -- Alors que des centaines de milliers de personnes sont affectées directement par le virus et que des milliards d'autres sont confinées ou en première ligne face à la pandémie de Covid-19, cette première Journée mondiale de l'art nous rappelle à point nommé que "l'art a la capacité d'unir et de tisser des liens en temps de crise", a déclaré mercredi la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, dans un message.

"Rapprocher, inspirer, apaiser, partager : autant de pouvoirs de l'art dont l'importance se révèle encore plus criante en ces temps de pandémie de Covid-19", a affirmé Audrey Azoulay. Les initiatives artistiques ont " fleuri ", en cette période d'auto-isolement, selon la cheffe de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Et la Joconde - le plus célèbre chef-d'œuvre de Léonard de Vinci, dont l'anniversaire de la naissance, le 15 avril, a été choisi pour la Journée mondiale - a été revisitée de diverses manières, notamment en montrant des images de son auto-isolation au musée du Louvre, ou en couvrant son sourire énigmatique d'un masque chirurgical.

Rendant hommage à la solidarité dont font preuve les artistes et les institutions à un moment où "l'art subit de plein fouet les effets d'une crise sanitaire, économique et sociale mondiale", Mme Azoulay a souligné que ce temps d'enfermement peut aussi être "une période d'ouverture aux autres et à la culture, pour renforcer les liens entre la création artistique et la société".

La pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture de musées et l'annulation de concerts, plongeant de nombreuses institutions culturelles dans l'incertitude et la perte financière immédiate tout en menaçant d'avoir un effet à long terme sur les arts.

D'autre part, pour le public, cette période risque également d'accroître les inégalités relatives à l'accès à la culture comme à la diversité des expressions culturelles, notamment pour les groupes vulnérables, d'ordinaire affectés par la fracture numérique - à l'image de millions de femmes ou des peuples autochtones, selon l'UNESCO.

"Pour que l'art vive, maintenant et à l'avenir, le défi est donc double : à la fois soutenir les professionnels de la culture et les institutions culturelles, et favoriser l'accès à l'art pour tous", a estimé Mme Azoulay. Il sera ainsi nécessaire "d'écouter les voix du monde artistique dans leur globalité et leur diversité".

Dans le but d'affirmer la résilience de l'art en cette période difficile et de préparer l'avenir, l'UNESCO a lancé le mouvement "ResiliArt", qui consistera, entre autres, en une série de débats virtuels mondiaux avec des artistes de renom et qui permettra de soutenir le monde culturel tout au long de la crise.

 
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L'art a la capacité d'unir et de tisser des liens en temps de crise (UNESCO)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-16 à 09:18

PARIS, 15 avril (Xinhua) -- Alors que des centaines de milliers de personnes sont affectées directement par le virus et que des milliards d'autres sont confinées ou en première ligne face à la pandémie de Covid-19, cette première Journée mondiale de l'art nous rappelle à point nommé que "l'art a la capacité d'unir et de tisser des liens en temps de crise", a déclaré mercredi la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, dans un message.

"Rapprocher, inspirer, apaiser, partager : autant de pouvoirs de l'art dont l'importance se révèle encore plus criante en ces temps de pandémie de Covid-19", a affirmé Audrey Azoulay. Les initiatives artistiques ont " fleuri ", en cette période d'auto-isolement, selon la cheffe de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Et la Joconde - le plus célèbre chef-d'œuvre de Léonard de Vinci, dont l'anniversaire de la naissance, le 15 avril, a été choisi pour la Journée mondiale - a été revisitée de diverses manières, notamment en montrant des images de son auto-isolation au musée du Louvre, ou en couvrant son sourire énigmatique d'un masque chirurgical.

Rendant hommage à la solidarité dont font preuve les artistes et les institutions à un moment où "l'art subit de plein fouet les effets d'une crise sanitaire, économique et sociale mondiale", Mme Azoulay a souligné que ce temps d'enfermement peut aussi être "une période d'ouverture aux autres et à la culture, pour renforcer les liens entre la création artistique et la société".

La pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture de musées et l'annulation de concerts, plongeant de nombreuses institutions culturelles dans l'incertitude et la perte financière immédiate tout en menaçant d'avoir un effet à long terme sur les arts.

D'autre part, pour le public, cette période risque également d'accroître les inégalités relatives à l'accès à la culture comme à la diversité des expressions culturelles, notamment pour les groupes vulnérables, d'ordinaire affectés par la fracture numérique - à l'image de millions de femmes ou des peuples autochtones, selon l'UNESCO.

"Pour que l'art vive, maintenant et à l'avenir, le défi est donc double : à la fois soutenir les professionnels de la culture et les institutions culturelles, et favoriser l'accès à l'art pour tous", a estimé Mme Azoulay. Il sera ainsi nécessaire "d'écouter les voix du monde artistique dans leur globalité et leur diversité".

Dans le but d'affirmer la résilience de l'art en cette période difficile et de préparer l'avenir, l'UNESCO a lancé le mouvement "ResiliArt", qui consistera, entre autres, en une série de débats virtuels mondiaux avec des artistes de renom et qui permettra de soutenir le monde culturel tout au long de la crise.

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