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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-04-10 à 09:58
GENEVE, 9 avril (Xinhua) -- Tous les pays doivent placer la vie et la santé de la population en premier afin d'atténuer les impacts de la pandémie de COVID-19 sur les droits humains, a déclaré jeudi Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies à Genève.
S'exprimant lors d'une conversation informelle virtuelle avec le Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme sur la pandémie de COVID-19 et ses impacts sur les droits humains, il a indiqué que les pays devaient adopter une réponse efficace et collective pour la protection réelle des droits de la population à la vie et à la santé.
Notant que la communauté internationale devait fournir une aide et un soutien aux pays en développement en matière de réponse à la pandémie, M. Chen a souligné que les pays concernés devaient lever immédiatement les sanctions unilatérales qu'ils ont imposées à certains pays en développement afin d'éviter que davantage de mal soit fait à leurs peuples.
Tous les pays doivent apporter une grande attention au défi que fait peser la pandémie sur le développement économique et social et doivent prendre des mesures efficaces pour en minimiser les impacts, a ajouté le diplomate.
"Ils doivent garantir les besoins fondamentaux de la population ainsi que leurs droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que le droit au développement, et garantir les droits des femmes, des enfants, des handicapés, des personnes âgées, des migrants ainsi que d'autres groupes vulnérables", a poursuivi Chen Xu.
A propos de la stigmatisation et de la politisation d'un dossier de santé publique, il a indiqué que le virus était l'ennemi commun de toute l'humanité, ne respectant aucune frontière et nuisant à tout groupe ethnique.
"Inciter à la discrimination raciale et la xénophobie et créer délibérément la division et la confrontation doit cesser", a-t-il souligné.
La Chine soutient les organisations internationales qui jouent un rôle actif dans la coopération internationale contre la pandémie, avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) assurant un rôle directeur et coordinateur, a conclu M. Chen.