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(COVID-19) L'OMS met en garde contre toute mauvaise appellation du nouveau coronavirus

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-19 à 16:29

GENEVE, 19 mars (Xinhua) -- Michael Ryan, directeur exécutif des programmes d'urgence à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a mis en garde mercredi contre toute mauvaise appellation du nouveau coronavirus, appelant plutôt chacun à s'unir pour combattre la pandémie.

"Les virus ne connaissent pas de frontières et ils se fichent de votre ethnicité, de la couleur de votre peau ou de la taille de votre portefeuille", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à propos de l'appellation "virus chinois" utilisée par certains responsables politiques américains.

"Il est vraiment très important d'être prudent avec les mots que l'on emploie, de peur qu'ils ne conduisent à faire un profilage ethnique de personnes associées au virus", a poursuivi M. Ryan pour qui "c'est quelque chose qu'il tous faut éviter".

Il a ainsi cité l'exemple de l'épidémie de grippe A (H1N1) de 2009, notant qu'elle "a débuté en Amérique du Nord et on ne l'a pas appelée grippe nord-américaine".

Le nombre de cas confirmés de COVID-19 dans le monde a dépassé les 218.000 et touche 158 pays et régions, selon les dernières statistiques en date de l'Université Johns Hopkins.

 
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(COVID-19) L'OMS met en garde contre toute mauvaise appellation du nouveau coronavirus

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-19 à 16:29

GENEVE, 19 mars (Xinhua) -- Michael Ryan, directeur exécutif des programmes d'urgence à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a mis en garde mercredi contre toute mauvaise appellation du nouveau coronavirus, appelant plutôt chacun à s'unir pour combattre la pandémie.

"Les virus ne connaissent pas de frontières et ils se fichent de votre ethnicité, de la couleur de votre peau ou de la taille de votre portefeuille", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à propos de l'appellation "virus chinois" utilisée par certains responsables politiques américains.

"Il est vraiment très important d'être prudent avec les mots que l'on emploie, de peur qu'ils ne conduisent à faire un profilage ethnique de personnes associées au virus", a poursuivi M. Ryan pour qui "c'est quelque chose qu'il tous faut éviter".

Il a ainsi cité l'exemple de l'épidémie de grippe A (H1N1) de 2009, notant qu'elle "a débuté en Amérique du Nord et on ne l'a pas appelée grippe nord-américaine".

Le nombre de cas confirmés de COVID-19 dans le monde a dépassé les 218.000 et touche 158 pays et régions, selon les dernières statistiques en date de l'Université Johns Hopkins.

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