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Le sida demeure la première cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer (ONUSIDA)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-07 à 11:30

NEW YORK (Nations Unies), 6 mars (Xinhua) -- Les fortes inégalités entre les hommes et les femmes continuent d'être la cause de la plus grande vulnérabilité de la population féminine face au VIH, a signalé l'ONUSIDA dans un nouveau rapport, indiquant que le sida demeure la première cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer.

Le rapport intitulé We've got the power, montre que près de 40 ans après le début de la riposte à l'épidémie, le sida demeure une des principales causes de mortalité chez les femmes de 15 à 49 ans et près de 6.000 jeunes femmes de 15 à 24 ans sont contaminées par le virus chaque semaine.

"L'épidémie du VIH nous renvoie aux inégalités et aux injustices auxquelles sont confrontées les femmes et les filles ainsi qu'aux disparités au niveau des droits et des services qui exacerbent l'épidémie", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima. "C'est inacceptable, cela peut être évité et cela doit cesser".

Le rapport met en avant certains aspects à aborder en priorité, dont l'éradication de la violence à l'égard des femmes. Dans les régions à haute prévalence du VIH, il est prouvé que les violences exercées par un partenaire intime augmentent de 50% le risque de contamination chez les femmes.

Le rapport souligne que hors de l'Afrique subsaharienne, la plupart des femmes exposées au VIH appartiennent aux communautés marginalisées, comme les travailleuses du sexe, les consommatrices de drogues injectables, les femmes transgenres et incarcérées.

Toutefois, les inégalités entre les genres, la stigmatisation et la discrimination, la criminalisation, les violences et d'autres violations des droits humains continuent de les empêcher d'accéder aux services dont elles ont besoin. Il faut réformer la législation afin de mettre un terme à la pénalisation et aux pratiques coercitives reposant sur la sexualité, l'activité sexuelle, le statut sérologique et le genre des individus, a signalé l'ONUSIDA.

 
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Le sida demeure la première cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer (ONUSIDA)

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-07 à 11:30

NEW YORK (Nations Unies), 6 mars (Xinhua) -- Les fortes inégalités entre les hommes et les femmes continuent d'être la cause de la plus grande vulnérabilité de la population féminine face au VIH, a signalé l'ONUSIDA dans un nouveau rapport, indiquant que le sida demeure la première cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer.

Le rapport intitulé We've got the power, montre que près de 40 ans après le début de la riposte à l'épidémie, le sida demeure une des principales causes de mortalité chez les femmes de 15 à 49 ans et près de 6.000 jeunes femmes de 15 à 24 ans sont contaminées par le virus chaque semaine.

"L'épidémie du VIH nous renvoie aux inégalités et aux injustices auxquelles sont confrontées les femmes et les filles ainsi qu'aux disparités au niveau des droits et des services qui exacerbent l'épidémie", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima. "C'est inacceptable, cela peut être évité et cela doit cesser".

Le rapport met en avant certains aspects à aborder en priorité, dont l'éradication de la violence à l'égard des femmes. Dans les régions à haute prévalence du VIH, il est prouvé que les violences exercées par un partenaire intime augmentent de 50% le risque de contamination chez les femmes.

Le rapport souligne que hors de l'Afrique subsaharienne, la plupart des femmes exposées au VIH appartiennent aux communautés marginalisées, comme les travailleuses du sexe, les consommatrices de drogues injectables, les femmes transgenres et incarcérées.

Toutefois, les inégalités entre les genres, la stigmatisation et la discrimination, la criminalisation, les violences et d'autres violations des droits humains continuent de les empêcher d'accéder aux services dont elles ont besoin. Il faut réformer la législation afin de mettre un terme à la pénalisation et aux pratiques coercitives reposant sur la sexualité, l'activité sexuelle, le statut sérologique et le genre des individus, a signalé l'ONUSIDA.

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