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(COVID-19) Un expert de l'OMS salue les mesures de confinement en Chine

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-06 à 14:10

WASHINGTON, 6 mars (Xinhua) -- Bruce Aylward, chef d'équipe de la mission conjointe Chine-OMS pour le COVID-19, a salué la contre-attaque de la Chine contre l'épidémie, affirmant qu'elle pouvait être reproduite mais que cela nécessitait à la fois de la vitesse, des ressources financières, de l'imagination et du courage politique, a rapporté la presse américaine.

Le confinement est toujours possible si les pays agissent rapidement, "parce que nous n'avons pas de pandémie mondiale, nous avons des épidémies qui ont lieu à travers le monde", a-t-il dit, cité par le New York Times.

M. Aylward, qui a effectué une visite de deux semaines en Chine début février, a rejeté les soupçons selon lesquels les cas de COVID-19 en Chine ne diminuaient pas.

"On a eu un pic de 46.000 personnes demandant des tests chaque jour. Quand nous sommes partis, ce chiffre était de 13.000. Il y avait des lits vides dans les hôpitaux", a-t-il expliqué. "En gros, ce sont des centaines de milliers de personnes en Chine qui ont évité l'infection grâce à cette réponse agressive", a jugé Bruce Aylward.

Selon lui, la Chine a placé la moitié de ses services médicaux en ligne. "Si vous avez besoin de produits sur ordonnance comme de l'insuline ou des médicaments pour le coeur, ils peuvent les prescrire et les faire livrer", a noté l'expert.

Par ailleurs, le dépistage de virus est gratuit s'il s'agit du COVID-19. Le gouvernement paie également une grande partie des factures médicales pour les traitements afférents, a-t-il signalé.

M. Aylward a également salué la capacité de mobilisation de la Chine, notant qu'environ 40.000 personnes avaient été dépêchées dans l'épicentre de l'épidémie, la province du Hubei (centre), et que beaucoup d'entre elles sont des volontaires.

"Ils sont mobilisés, comme dans une guerre, et c'est la peur du virus qui les y a conduits. Ils se considèrent vraiment comme en première ligne pour protéger le reste de la Chine et le monde", a-t-il conclu.

 
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(COVID-19) Un expert de l'OMS salue les mesures de confinement en Chine

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-06 à 14:10

WASHINGTON, 6 mars (Xinhua) -- Bruce Aylward, chef d'équipe de la mission conjointe Chine-OMS pour le COVID-19, a salué la contre-attaque de la Chine contre l'épidémie, affirmant qu'elle pouvait être reproduite mais que cela nécessitait à la fois de la vitesse, des ressources financières, de l'imagination et du courage politique, a rapporté la presse américaine.

Le confinement est toujours possible si les pays agissent rapidement, "parce que nous n'avons pas de pandémie mondiale, nous avons des épidémies qui ont lieu à travers le monde", a-t-il dit, cité par le New York Times.

M. Aylward, qui a effectué une visite de deux semaines en Chine début février, a rejeté les soupçons selon lesquels les cas de COVID-19 en Chine ne diminuaient pas.

"On a eu un pic de 46.000 personnes demandant des tests chaque jour. Quand nous sommes partis, ce chiffre était de 13.000. Il y avait des lits vides dans les hôpitaux", a-t-il expliqué. "En gros, ce sont des centaines de milliers de personnes en Chine qui ont évité l'infection grâce à cette réponse agressive", a jugé Bruce Aylward.

Selon lui, la Chine a placé la moitié de ses services médicaux en ligne. "Si vous avez besoin de produits sur ordonnance comme de l'insuline ou des médicaments pour le coeur, ils peuvent les prescrire et les faire livrer", a noté l'expert.

Par ailleurs, le dépistage de virus est gratuit s'il s'agit du COVID-19. Le gouvernement paie également une grande partie des factures médicales pour les traitements afférents, a-t-il signalé.

M. Aylward a également salué la capacité de mobilisation de la Chine, notant qu'environ 40.000 personnes avaient été dépêchées dans l'épicentre de l'épidémie, la province du Hubei (centre), et que beaucoup d'entre elles sont des volontaires.

"Ils sont mobilisés, comme dans une guerre, et c'est la peur du virus qui les y a conduits. Ils se considèrent vraiment comme en première ligne pour protéger le reste de la Chine et le monde", a-t-il conclu.

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