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(COVID-19) Un hôpital de Beijing confirme des infections du système nerveux par le nouveau coronavirus

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-05 à 17:24

BEIJING, 5 mars (Xinhua) -- Des médecins chinois ont prouvé pour la première fois que le nouveau coronavirus peut causer des dommages au système nerveux central des patients.

Le virus a été trouvé dans le liquide céphalorachidien d'un patient guéri de COVID-19, ont annoncé jeudi des médecins de l'hôpital Ditan de Beijing affilié à l'Université médicale de la Capitale, établissement désigné pour le traitement du COVID-19.

Des études antérieures montrent que le COVID-19 peut attaquer plusieurs organes tels que les reins, le foie et le coeur, mais il n'existe aucune donnée sur les dommages au système nerveux central.

Le patient, âgé de 56 ans, a été diagnostiqué infecté par le COVID-19 le 24 janvier à l'hôpital. Il avait des symptômes graves et ne répondait pas au traitement habituel, selon un communiqué de l'hôpital.

Dans l'unité de soins intensifs, le patient a développé des symptômes associés à une diminution de la conscience, bien qu'il n'y ait pas eu de signes anormaux sur les images de son scanner crânien.

Le personnel médical a alors procédé au séquençage génétique sur des échantillons de son liquide céphalorachidien et a confirmé l'existence du nouveau coronavirus, diagnostiquant chez le patient du COVID-19 une encéphalite, une inflammation du cerveau.

Après le traitement ciblé de l'encéphalite virale, les symptômes neurologiques du patient ont progressivement disparu.

Ce patient a été transféré dans le service des maladies infectieuses le 18 février et a quitté l'hôpital le 25 février.

Une fois qu'un patient est découvert avec des troubles de la conscience, le personnel médical doit penser à la possibilité d'infections du système nerveux et effectuer en temps opportun des tests sur le liquide céphalorachidien, pour éviter un diagnostic tardif et réduire davantage le taux de mortalité des patients dans un état critique, a indiqué Liu Jingyuan, directeur de l'unité de soins intensifs de l'hôpital et médecin traitant du patient.

 
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(COVID-19) Un hôpital de Beijing confirme des infections du système nerveux par le nouveau coronavirus

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-03-05 à 17:24

BEIJING, 5 mars (Xinhua) -- Des médecins chinois ont prouvé pour la première fois que le nouveau coronavirus peut causer des dommages au système nerveux central des patients.

Le virus a été trouvé dans le liquide céphalorachidien d'un patient guéri de COVID-19, ont annoncé jeudi des médecins de l'hôpital Ditan de Beijing affilié à l'Université médicale de la Capitale, établissement désigné pour le traitement du COVID-19.

Des études antérieures montrent que le COVID-19 peut attaquer plusieurs organes tels que les reins, le foie et le coeur, mais il n'existe aucune donnée sur les dommages au système nerveux central.

Le patient, âgé de 56 ans, a été diagnostiqué infecté par le COVID-19 le 24 janvier à l'hôpital. Il avait des symptômes graves et ne répondait pas au traitement habituel, selon un communiqué de l'hôpital.

Dans l'unité de soins intensifs, le patient a développé des symptômes associés à une diminution de la conscience, bien qu'il n'y ait pas eu de signes anormaux sur les images de son scanner crânien.

Le personnel médical a alors procédé au séquençage génétique sur des échantillons de son liquide céphalorachidien et a confirmé l'existence du nouveau coronavirus, diagnostiquant chez le patient du COVID-19 une encéphalite, une inflammation du cerveau.

Après le traitement ciblé de l'encéphalite virale, les symptômes neurologiques du patient ont progressivement disparu.

Ce patient a été transféré dans le service des maladies infectieuses le 18 février et a quitté l'hôpital le 25 février.

Une fois qu'un patient est découvert avec des troubles de la conscience, le personnel médical doit penser à la possibilité d'infections du système nerveux et effectuer en temps opportun des tests sur le liquide céphalorachidien, pour éviter un diagnostic tardif et réduire davantage le taux de mortalité des patients dans un état critique, a indiqué Liu Jingyuan, directeur de l'unité de soins intensifs de l'hôpital et médecin traitant du patient.

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