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Le chef de l'ONU alarmé par les souffrances des civils dans le nord-ouest de la Syrie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-02-19 à 12:53

NEW YORK (Nations Unies), 18 février (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est alarmé par la rapide détérioration de la situation humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie ainsi que par les souffrances tragiques des civils, a déclaré mardi son porte-parole.

L'offensive en cours dans le nord-ouest de la Syrie a déplacé quelque 900.000 civils depuis le 1er décembre, souvent à plusieurs reprises pour certaines personnes. Des centaines ont été tués au cours de la même période, a affirmé dans un communiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric.

De jeunes enfants meurent de froid. Les hostilités approchent maintenant des zones densément peuplées. Les gens se déplacent sous des températures glaciales à la recherche de la sécurité, ce qui est devenu de plus en plus difficile, selon le communiqué.

Le secrétaire général appelle à un cessez-le-feu immédiat et au respect du droit humanitaire international, a poursuivi le texte.

Il n'y a pas de solution militaire. La seule voie vers la stabilité est une solution politique crédible et inclusive facilitée par les Nations Unies, a-t-il affirmé.

Plus tôt dans la même journée, le porte-parole adjoint de M. Guterres Farhan Haq a rappelé que les attaques aériennes et les pilonnages incessants continuent de faire payer un lourd tribut à la population civile d'Idleb et dans les zones environnantes.

Selon des informations publiées lundi, sept communautés à Idleb et quatre dans le gouvernorat d'Alep ont été frappées par des tirs d'artillerie, tandis que des raids aériens ont touché 12 communautés, a déclaré M. Haq lors d'un point de presse quotidien.

Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a également confirmé des incidents effroyables où des camps de personnes déplacées - les lieux mêmes où les familles ont trouvé refuge - ont été affectés par les bombardements, a-t-il indiqué.

Il a cité l'Organisation mondiale de la santé selon laquelle, depuis le 1er décembre, des dizaines d'installations sanitaires ont suspendu leurs services dans les zones d'Idleb et d'Alep. Sur près de 550 établissements de santé dans le nord-ouest de la Syrie, seule la moitié environ est opérationnelle.

 
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Le chef de l'ONU alarmé par les souffrances des civils dans le nord-ouest de la Syrie

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-02-19 à 12:53

NEW YORK (Nations Unies), 18 février (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est alarmé par la rapide détérioration de la situation humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie ainsi que par les souffrances tragiques des civils, a déclaré mardi son porte-parole.

L'offensive en cours dans le nord-ouest de la Syrie a déplacé quelque 900.000 civils depuis le 1er décembre, souvent à plusieurs reprises pour certaines personnes. Des centaines ont été tués au cours de la même période, a affirmé dans un communiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric.

De jeunes enfants meurent de froid. Les hostilités approchent maintenant des zones densément peuplées. Les gens se déplacent sous des températures glaciales à la recherche de la sécurité, ce qui est devenu de plus en plus difficile, selon le communiqué.

Le secrétaire général appelle à un cessez-le-feu immédiat et au respect du droit humanitaire international, a poursuivi le texte.

Il n'y a pas de solution militaire. La seule voie vers la stabilité est une solution politique crédible et inclusive facilitée par les Nations Unies, a-t-il affirmé.

Plus tôt dans la même journée, le porte-parole adjoint de M. Guterres Farhan Haq a rappelé que les attaques aériennes et les pilonnages incessants continuent de faire payer un lourd tribut à la population civile d'Idleb et dans les zones environnantes.

Selon des informations publiées lundi, sept communautés à Idleb et quatre dans le gouvernorat d'Alep ont été frappées par des tirs d'artillerie, tandis que des raids aériens ont touché 12 communautés, a déclaré M. Haq lors d'un point de presse quotidien.

Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a également confirmé des incidents effroyables où des camps de personnes déplacées - les lieux mêmes où les familles ont trouvé refuge - ont été affectés par les bombardements, a-t-il indiqué.

Il a cité l'Organisation mondiale de la santé selon laquelle, depuis le 1er décembre, des dizaines d'installations sanitaires ont suspendu leurs services dans les zones d'Idleb et d'Alep. Sur près de 550 établissements de santé dans le nord-ouest de la Syrie, seule la moitié environ est opérationnelle.

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