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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-02-15 à 06:53
NEW YORK (Nations Unies), 14 février (Xinhua) -- Les quatre États membres de l'Union européenne (UE) représentés au Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir la Belgique, l'Estonie, la France et l'Allemagne, plus la Pologne, qui vient de quitter le conseil, ont réclamé vendredi un arrêt immédiat de l'offensive militaire dans le nord-ouest de la Syrie, pour le bien des civils.
L'escalade militaire qui se poursuit dans le nord-ouest de la Syrie provoque des déplacements de population massifs, ont indiqué ces cinq pays dans un communiqué conjoint.
"Nous sommes profondément alarmés par l'escalade militaire en cours dans le nord-ouest de la Syrie, qui a fait plus de 800 000 déplacés depuis le 1er décembre. Il s'agit des pires déplacements de population que nous ayons vus où que ce soit dans le monde depuis des années. Et il s'agit d'un phénomène qui était et reste encore entièrement évitable", indique le communiqué.
"Nous réclamons que toutes les parties, en particulier le régime syrien et ses alliés, cessent immédiatement leur offensive militaire, établissent un cessez-le-feu véritable et durable, garantissent la protection des civils, et respectent pleinement le droit humanitaire international", selon le document.
Les pays européens appellent également toutes les parties impliquées dans ce conflit à permettre un accès humanitaire sans entrave aux personnes ayant besoin d'assistance, et à respecter les règles et obligations du droit humanitaire international, y compris en termes de protection des civils.
Ils soulignent qu'il ne peut y avoir de solution militaire au conflit syrien. La paix durable, la stabilité et la sécurité de la Syrie ne peuvent être atteintes que par un règlement politique sous l'égide des Nations Unies, indique le communiqué.
Des millions de civils restent piégés dans cette zone, pour la plupart des femmes et des enfants. Ils sont confrontés à des conditions hivernales difficiles sans pouvoir répondre à leurs besoins essentiels d'abri, d'eau, de nourriture et de santé, souligne le communiqué.