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La vice-présidente iranienne demande la finalisation des procédures légales pour que l'Iran rejoigne le GAFI

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-02-14 à 05:33

TEHERAN, 13 février (Xinhua) -- Jeudi, la vice-présidente iranienne pour les affaires juridiques a exhorté le corps législatif à finaliser la procédure pour que l'Iran rejoigne complètement le Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

"Si nous n'approuvons pas tous les projets de loi relatifs au GAFI, nous risquons de mettre en danger nos liens monétaires et financiers avec le monde", a déclaré Mme Laya Joneidi.

Si l'Iran n'accepte pas le GAFI pour qu'il se connecte à l'économie mondiale, il poussera les Européens du côté des États-Unis, a-t-elle ajouté.

Auparavant, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, avait déclaré que le refus de l'Iran de se conformer aux exigences du GAFI entraînerait une pression économique supplémentaire sur le pays qui subit déjà de sévères sanctions américaines.

Le GAFI est un organisme basé à Paris qui surveille le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans le monde entier. Il demande depuis longtemps à l'Iran de mettre en œuvre des réformes juridiques pour se conformer à ses normes internationales.

En octobre dernier, l'Iran s'est vu accorder une date butoir (février 2020) pour respecter les normes internationales approuvées par le GAFI au-delà de laquelle il conseillera à tous ses membres d'appliquer des contre-mesures, selon le quotidien Financial Tribune.

L'Iran a déjà modifié ses législations relatives au financement du terrorisme et au blanchiment d'argent. Cependant, les projets de loi visant à ratifier la Convention contre la criminalité transnationale organisée et la Convention contre le financement du terrorisme ont été adoptés par le Parlement mais n'ont pas encore été approuvés par les autorités législatives supérieures.

Les deux projets de loi restants n'ont pas obtenu l'approbation du Conseil des Gardiens de la Constitution, la plus haute instance législative en Iran, et ont été envoyés au Conseil de discernement de l'Iran pour décision finale.

 
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La vice-présidente iranienne demande la finalisation des procédures légales pour que l'Iran rejoigne le GAFI

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-02-14 à 05:33

TEHERAN, 13 février (Xinhua) -- Jeudi, la vice-présidente iranienne pour les affaires juridiques a exhorté le corps législatif à finaliser la procédure pour que l'Iran rejoigne complètement le Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

"Si nous n'approuvons pas tous les projets de loi relatifs au GAFI, nous risquons de mettre en danger nos liens monétaires et financiers avec le monde", a déclaré Mme Laya Joneidi.

Si l'Iran n'accepte pas le GAFI pour qu'il se connecte à l'économie mondiale, il poussera les Européens du côté des États-Unis, a-t-elle ajouté.

Auparavant, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, avait déclaré que le refus de l'Iran de se conformer aux exigences du GAFI entraînerait une pression économique supplémentaire sur le pays qui subit déjà de sévères sanctions américaines.

Le GAFI est un organisme basé à Paris qui surveille le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans le monde entier. Il demande depuis longtemps à l'Iran de mettre en œuvre des réformes juridiques pour se conformer à ses normes internationales.

En octobre dernier, l'Iran s'est vu accorder une date butoir (février 2020) pour respecter les normes internationales approuvées par le GAFI au-delà de laquelle il conseillera à tous ses membres d'appliquer des contre-mesures, selon le quotidien Financial Tribune.

L'Iran a déjà modifié ses législations relatives au financement du terrorisme et au blanchiment d'argent. Cependant, les projets de loi visant à ratifier la Convention contre la criminalité transnationale organisée et la Convention contre le financement du terrorisme ont été adoptés par le Parlement mais n'ont pas encore été approuvés par les autorités législatives supérieures.

Les deux projets de loi restants n'ont pas obtenu l'approbation du Conseil des Gardiens de la Constitution, la plus haute instance législative en Iran, et ont été envoyés au Conseil de discernement de l'Iran pour décision finale.

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