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French.xinhuanet.com | Publié le 2020-02-06 à 11:05
NEW YORK (Nation Unies), 5 février (Xinhua) -- La communauté internationale devrait faire tout son possible pour remédier à la détérioration de l'écosystème océanique, a indiqué mercredi Peter Thomson, l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les océans.
"La santé des océans est en déclin. Et pour des raisons évidentes, nous devons faire tout notre possible pour y remédier", a déclaré M. Thomson devant les journalistes au siège de l'ONU à propos des préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur les océans de 2020 prévue à Lisbonne au Portugal, du 2 au 6 juin.
Il a averti que les océans sont confrontés à des problèmes tels que la pollution, l'acidification, la désoxygénation et le réchauffement.
"En 2017, il s'agissait d'essayer d'attirer l'attention du monde sur le fait que l'océan était en difficulté... Maintenant, nous nous concentrons sur les mesures innovantes que nous allons prendre à Lisbonne pour établir la relation avec l'océan que nous voulons que l'humanité aie", a-t-il indiqué.
La Conférence des Nations Unies sur les océans de 2017 visait à mobiliser les actions en faveur de la conservation et de l'utilisation durable des océans, des mers et des ressources marines.
"D'ici 2030, nous devrons prendre des décisions très importantes au sujet de notre relation avec l'environnement. L'océan est la partie la plus importante de l'environnement", a déclaré l'envoyé. "Il n'y a pas d'écosystème planétaire sain sans écosystème océanique sain".
Mardi, lors de la réunion préparatoire de la Conférence des Nations Unies de 2020 pour soutenir la mise en œuvre de l'objectif 14 du développement durable : Conserver et utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines pour un développement durable, M. Thomson a exhorté tout le monde à se concentrer sur les "points de basculement positifs", affirmant qu'ils "sont plus proches que vous ne le pensez".
M. Thomson a également évoqué la forte volonté des pays en développement de participer à l'agriculture durable, aux parcs éoliens et à une navigation davantage soucieuse de l'environnement, affirmant que "nous sommes maintenant à l'aube d'une grande révolution positive".