NEW YORK (Nations Unies), 4 février (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est déclaré mardi préoccupé à l'idée que certains groupes de personnes puissent potentiellement être victimes de discrimination en raison de l'épidémie causée par le nouveau coronavirus.

"Il est facile d'adopter (...) des perspectives selon lesquelles il y aurait une tendance vers la discrimination (...) la violation des droits de l'Homme, et la stigmatisation de personnes innocentes simplement en raison de leur appartenance ethnique", a averti M. Guterres lors d'une conférence de presse.

Par conséquent, le chef de l'ONU a appelé à "un fort sentiment de solidarité internationale, un fort sentiment de soutien à la Chine dans ces circonstances difficiles, mais aussi aux autres pays qui pourraient être touchés", et à "un fort souci d'éviter la stigmatisation des personnes innocentes qui pourraient être victimes de cette situation".

En ce qui concerne les efforts déployés par la Chine pour endiguer la propagation du coronavirus, il a rappelé que celle-ci a mobilisé des ressources considérables ainsi qu'une énorme capacité de réaction, ce que les Nations Unies reconnaissent pleinement.

M. Guterres a également souligné le soutien des agences onusiennes à la lutte de la Chine contre l'épidémie, soulignant le travail accompli par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), entre autres.

L'OMS "s'efforce très activement de soutenir la Chine et d'appuyer d'autres pays où des cas se sont développés", a-t-il mentionné.

En outre, l'Organisation internationale pour les migrations et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance ont également été très actifs dans la réponse à l'épidémie.

Parallèlement, M. Guterres a reconnu que le nouveau coronavirus est "quelque chose avec une dimension (...) à laquelle il est parfois difficile de répondre pleinement", mais il a souligné que "nous essayons de mobiliser nos meilleures capacités et nos meilleures ressources".