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L'envoyé de l'ONU au Yémen condamne l'attaque de missile des houthis contre une base militaire de Marib

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-20 à 07:05

SANAA, 19 janvier (Xinhua) -- L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Yémen, Martin Griffiths, a condamné dimanche l'attaque de missile commise contre une base militaire du gouvernement dans la province yéménite de Marib, dans le nord-est du pays.

"Les progrès accomplis au Yémen en matière de désescalade sont très fragiles. De telles actions peuvent facilement faire dérailler ces progrès", a averti M. Griffiths dans un communiqué.

"La table des négociations est plus efficace que le champ de bataille pour résoudre le conflit", ajoute le communiqué.

L'attaque commise samedi soir contre la base militaire al-Estikbal de Marib a tué au moins 80 soldats et en a blessé 150 autres, selon des responsables gouvernementaux.

Marib, une province yéménite riche en pétrole, se trouve à l'est de Sanaa, la capitale du pays, qui est aux mains des houthis. Cette province est contrôlée par les forces du président yéménite reconnu par la communauté internationale, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui lutte contre les rebelles houthis depuis fin 2014.

Le président Hadi a demandé à l'armée de rester en état d'alerte après cette attaque, qu'il a imputée aux rebelles houthis, selon un communiqué publié par l'agence de presse SABA.

Les houthis n'ont pas encore revendiqué cette attaque.

Le Yémen est embourbé dans la guerre civile depuis fin 2014, depuis que le mouvement houthi s'est emparé d'une grande partie du nord du pays et a contraint le gouvernement de M. Hadi à quitter Sanaa.

 
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L'envoyé de l'ONU au Yémen condamne l'attaque de missile des houthis contre une base militaire de Marib

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-20 à 07:05

SANAA, 19 janvier (Xinhua) -- L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Yémen, Martin Griffiths, a condamné dimanche l'attaque de missile commise contre une base militaire du gouvernement dans la province yéménite de Marib, dans le nord-est du pays.

"Les progrès accomplis au Yémen en matière de désescalade sont très fragiles. De telles actions peuvent facilement faire dérailler ces progrès", a averti M. Griffiths dans un communiqué.

"La table des négociations est plus efficace que le champ de bataille pour résoudre le conflit", ajoute le communiqué.

L'attaque commise samedi soir contre la base militaire al-Estikbal de Marib a tué au moins 80 soldats et en a blessé 150 autres, selon des responsables gouvernementaux.

Marib, une province yéménite riche en pétrole, se trouve à l'est de Sanaa, la capitale du pays, qui est aux mains des houthis. Cette province est contrôlée par les forces du président yéménite reconnu par la communauté internationale, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui lutte contre les rebelles houthis depuis fin 2014.

Le président Hadi a demandé à l'armée de rester en état d'alerte après cette attaque, qu'il a imputée aux rebelles houthis, selon un communiqué publié par l'agence de presse SABA.

Les houthis n'ont pas encore revendiqué cette attaque.

Le Yémen est embourbé dans la guerre civile depuis fin 2014, depuis que le mouvement houthi s'est emparé d'une grande partie du nord du pays et a contraint le gouvernement de M. Hadi à quitter Sanaa.

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