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Le Liban reçoit un mandat d'arrêt d'Interpol pour l'ancien patron de Nissan

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-03 à 00:25

BEYROUTH, 2 janvier (Xinhua) -- Le ministre libanais de la Justice par intérim Albert Serhan a annoncé jeudi que le Liban avait reçu une notice rouge d'Interpol pour arrêter l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn.

La notice rouge pour cet ancien magnat de l'automobile a été reçue plus tôt ce jeudi par le parquet libanais, ont rapporté les médias locaux.

M. Ghosn est arrivé lundi à Beyrouth après avoir fui le Japon alors qu'il était poursuivi pour inconduite financière.

L'année dernière, Nissan a accusé M. Ghosn d'avoir minimisé son salaire pendant qu'il était directeur général de l'entreprise et d'avoir transféré cinq millions de dollars américains de fonds de Nissan vers un compte dans lequel il avait un intérêt.

L'homme d'affaires a déclaré dans un communiqué qu'il n'avait pas fui la justice mais avait échappé "à l'injustice et à la persécution politique".

M. Ghosn devrait donner une conférence de presse à Beyrouth le 8 janvier prochain.

En parallèle, le parquet japonais a perquisitionné ce jeudi une maison de Tokyo dans laquelle M. Ghosn a vécu quand il a été libéré sous caution avant de sa fuite, ont rapporté les médias japonais.

La perquisition est intervenue alors que les enquêteurs essaient de déterminer comment M. Ghosn est parvenu à fuir le pays.

Selon les médias, M. Ghosn détient les nationalités française, brésilienne et libanaise.

 
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Le Liban reçoit un mandat d'arrêt d'Interpol pour l'ancien patron de Nissan

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-03 à 00:25

BEYROUTH, 2 janvier (Xinhua) -- Le ministre libanais de la Justice par intérim Albert Serhan a annoncé jeudi que le Liban avait reçu une notice rouge d'Interpol pour arrêter l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn.

La notice rouge pour cet ancien magnat de l'automobile a été reçue plus tôt ce jeudi par le parquet libanais, ont rapporté les médias locaux.

M. Ghosn est arrivé lundi à Beyrouth après avoir fui le Japon alors qu'il était poursuivi pour inconduite financière.

L'année dernière, Nissan a accusé M. Ghosn d'avoir minimisé son salaire pendant qu'il était directeur général de l'entreprise et d'avoir transféré cinq millions de dollars américains de fonds de Nissan vers un compte dans lequel il avait un intérêt.

L'homme d'affaires a déclaré dans un communiqué qu'il n'avait pas fui la justice mais avait échappé "à l'injustice et à la persécution politique".

M. Ghosn devrait donner une conférence de presse à Beyrouth le 8 janvier prochain.

En parallèle, le parquet japonais a perquisitionné ce jeudi une maison de Tokyo dans laquelle M. Ghosn a vécu quand il a été libéré sous caution avant de sa fuite, ont rapporté les médias japonais.

La perquisition est intervenue alors que les enquêteurs essaient de déterminer comment M. Ghosn est parvenu à fuir le pays.

Selon les médias, M. Ghosn détient les nationalités française, brésilienne et libanaise.

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