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Les procureurs japonais font fouiller le domicile de Carlos Ghosn

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-02 à 18:05

TOKYO, 2 janvier (Xinhua) -- Les procureurs japonais ont fait fouiller jeudi le domicile de l'ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, en résidence surveillée à Tokyo avant sa fuite spectaculaire du Japon.

Ces fouilles ont eu lieu alors que les enquêteurs cherchent à étudier les détails de la fuite de M. Ghosn, poursuivi pour inconduite financière.

"Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l'otage du système judiciaire injuste du Japon", a déclaré M. Ghosn dans un communiqué publié lundi par son représentant américain.

M. Ghosn, qui détient les nationalités brésilienne, française et libanaise, est accusé d'avoir sous-déclaré sa rémunération pendant des années et d'avoir détourné des fonds de l'entreprise japonaise. Il a nié toutes les accusations, criant au complot d'autres employés de l'entreprise.

La liberté conditionnelle de M. Ghosn a été révoquée. La police et les procureurs japonais suivent la piste d'un départ illégal du Japon. Selon des sources proches du dossier, la base de donnée des douanes du Japon ne contient aucune trace du départ de M. Ghosn.

 
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Les procureurs japonais font fouiller le domicile de Carlos Ghosn

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-02 à 18:05

TOKYO, 2 janvier (Xinhua) -- Les procureurs japonais ont fait fouiller jeudi le domicile de l'ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, en résidence surveillée à Tokyo avant sa fuite spectaculaire du Japon.

Ces fouilles ont eu lieu alors que les enquêteurs cherchent à étudier les détails de la fuite de M. Ghosn, poursuivi pour inconduite financière.

"Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l'otage du système judiciaire injuste du Japon", a déclaré M. Ghosn dans un communiqué publié lundi par son représentant américain.

M. Ghosn, qui détient les nationalités brésilienne, française et libanaise, est accusé d'avoir sous-déclaré sa rémunération pendant des années et d'avoir détourné des fonds de l'entreprise japonaise. Il a nié toutes les accusations, criant au complot d'autres employés de l'entreprise.

La liberté conditionnelle de M. Ghosn a été révoquée. La police et les procureurs japonais suivent la piste d'un départ illégal du Japon. Selon des sources proches du dossier, la base de donnée des douanes du Japon ne contient aucune trace du départ de M. Ghosn.

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