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Les États-Unis tentent d'attiser la colère des Libanais contre le Hezbollah : Nasrallah

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-12-14 à 04:23

BEYROUTH, 13 décembre (Xinhua) -- Le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé vendredi les États-Unis de tenter d'attiser la colère contre le Hezbollah au sein de la population libanaise, pour servir ses propres intérêts.

S'exprimant dans un discours diffusé à la télévision, M. Nasrallah a appelé les responsables et citoyens libanais à ne pas faire confiance aux États-Unis, mais plutôt à travailler ensemble pour sauver le pays de la crise qu'il connaît actuellement.

"Ne faites pas confiance aux États-Unis et à leurs promesses continues d'aide et de soutien car ils ont trompé beaucoup de pays sans jamais remplir aucune de leurs promesses envers aucun de leurs amis", a déclaré le chef du Hezbollah.

Washington tente de provoquer de la colère contre le Hezbollah au sein de la population libanaise, ce qui servirait ses propres intérêts, a dit M. Nasrallah.

"Les États-Unis souhaitent convaincre les Libanais que nous constituons un danger pour le Liban. En fait, le Hezbollah constitue véritablement un danger pour les États-Unis et pour Israël mais pas pour le Liban ni pour les Libanais", a-t-il dit.

Les principaux objectifs des États-Unis et d'Israël au Liban comprennent le pétrole, le gaz et les ressources en eau, tandis que le Hezbollah a pour objectif de protéger la richesse et la dignité des Libanais, a-t-il ajouté.

M. Nasrallah a appelé les différents partis politiques au Liban à adopter "un plan d'urgence pour sauver notre pays de la crise financière et économique".

Le Hezbollah est en faveur d'un gouvernement d'union nationale capable de s'accorder pour adopter des réformes structurelles afin de sauver l'économie actuellement en recul.

Le Liban est le théâtre depuis le 17 octobre de manifestations d'une ampleur nationale, qui ont contraint à la démission le gouvernement du Premier ministre Saad Hariri.

Le pays est actuellement confronté à une paralysie politique dans l'attente de consultations parlementaires du président prévues lundi dans le but de nommer un nouveau Premier ministre qui sera chargé de former un nouveau gouvernement.

 
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Les États-Unis tentent d'attiser la colère des Libanais contre le Hezbollah : Nasrallah

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-12-14 à 04:23

BEYROUTH, 13 décembre (Xinhua) -- Le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé vendredi les États-Unis de tenter d'attiser la colère contre le Hezbollah au sein de la population libanaise, pour servir ses propres intérêts.

S'exprimant dans un discours diffusé à la télévision, M. Nasrallah a appelé les responsables et citoyens libanais à ne pas faire confiance aux États-Unis, mais plutôt à travailler ensemble pour sauver le pays de la crise qu'il connaît actuellement.

"Ne faites pas confiance aux États-Unis et à leurs promesses continues d'aide et de soutien car ils ont trompé beaucoup de pays sans jamais remplir aucune de leurs promesses envers aucun de leurs amis", a déclaré le chef du Hezbollah.

Washington tente de provoquer de la colère contre le Hezbollah au sein de la population libanaise, ce qui servirait ses propres intérêts, a dit M. Nasrallah.

"Les États-Unis souhaitent convaincre les Libanais que nous constituons un danger pour le Liban. En fait, le Hezbollah constitue véritablement un danger pour les États-Unis et pour Israël mais pas pour le Liban ni pour les Libanais", a-t-il dit.

Les principaux objectifs des États-Unis et d'Israël au Liban comprennent le pétrole, le gaz et les ressources en eau, tandis que le Hezbollah a pour objectif de protéger la richesse et la dignité des Libanais, a-t-il ajouté.

M. Nasrallah a appelé les différents partis politiques au Liban à adopter "un plan d'urgence pour sauver notre pays de la crise financière et économique".

Le Hezbollah est en faveur d'un gouvernement d'union nationale capable de s'accorder pour adopter des réformes structurelles afin de sauver l'économie actuellement en recul.

Le Liban est le théâtre depuis le 17 octobre de manifestations d'une ampleur nationale, qui ont contraint à la démission le gouvernement du Premier ministre Saad Hariri.

Le pays est actuellement confronté à une paralysie politique dans l'attente de consultations parlementaires du président prévues lundi dans le but de nommer un nouveau Premier ministre qui sera chargé de former un nouveau gouvernement.

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