BRUXELLES, 13 décembre (Xinhua) -- La Déclaration du sommet UE de décembre a souligné la portée du Mécanisme européen de stabilité (MES) de la zone Euro. La mise en oeuvre de ce MES constituera une avancée pour les Etats membres, a indiqué vendredi à Bruxelles M. Charles Michel, président des Conseil européen.

Au terme du sommet européen des 12 et 13 décembre, les dirigeants européens sont parvenus à des conclusions, qui traduisent les orientations politiques du Conseil européen, parmi elles l'accord du MES.

La mise en oeuvre du MES par l'Eurogroupe, serait un meilleur baromètre d'une progression commune des 27 à moyen et à long terme, a insisté M. Michel.

"Il faut favoriser l'émergence d'une Europe forte et cela passe par une monnaie (euro) forte", a rappelé Mme Ursula von der Leyen, président de la Commission européenne. L'objectif serait aussi de développer à moyen et à long terme une vision du rôle international de l'Euro.

L'UE faisant partie des 3 plus grandes économies mondiales et donc l'un des plus grands marchés mondiaux, "le rôle de l'euro est appelé à s'accroître", a estimé Mme Leyen.

Atteindre les objectifs en matière de convergence et de compétitivité, telle est aussi la volonté exprimée par les 27. Les dirigeants européens ont à cet effet, invité l'Eurogroupe à apporter rapidement des solutions appropriées pour le financement du "Budget pour les investissements, la compétitivité et la convergence (BICC)", sur la base des modalités de fonctionnement arrêtées en octobre 2019.

Au terme des législatives britanniques qui ont donné une large victoire à M. Boris Johnson, Premier ministre britannique, M. Michel tout comme Mme Leyen, ont appelé le Parlement britannique à ratifier rapidement le texte d'accord sur le Brexit conclu en octobre dernier. "Nous sommes prêts à passer à la phase suivante dans nos rapports avec les Britanniques. Nous souhaitons que nos relations futures soient les plus étroites possibles en respectant pleinement nos principes", ont-ils indiqué.

Le Conseil européen a chargé la Commission européenne d'assurer la 2ème phase des négociations avec le Royaume-Uni. Pour Mme Layen, "ça n'est en rien la fin de quelque chose mais plutôt le début d'excellentes relations futures entre bons voisins", a-t-elle conclu.