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Le Brésil exprime son souhait que le Cap-Vert soit sa porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-12-10 à 05:43

PRAIA, 9 décembre (Xinhua) -- Le Brésil souhaite que le Cap-Vert serve de passerelle pour les Brésiliens vers l'Afrique, en particulier vers l'Afrique de l'Ouest, afin de profiter des nombreuses possibilités dans les domaines de l'investissement, du commerce et du tourisme, a appris Xinhua lundi de sources officielles.

Cette intention a été exprimée lundi, à Praia, par le ministre brésilien des Affaires étrangères, Ernesto Araujo, à l'issue d'une réunion de travail avec son homologue capverdien Luis Filipe Tavares, dans le cadre de sa visite officielle au Cap-Vert.

"Nous apprécions grandement ce rôle que le Cap-Vert joue en tant que plaque tournante stratégique pour le tourisme et les transports au milieu de l'Atlantique", a déclaré le ministre brésilien.

Il a également fait savoir que le Brésil est à un moment d'ouverture économique et de possibilités sans précédent, avec de nouveaux accords, de nouvelles initiatives avec le continent africain au centre de son attention.

"Dans cette stratégie, nous regardons beaucoup l'Afrique, le rôle de notre voisin outre-Atlantique et du Cap-Vert est vital dans cette stratégie d'un nouveau partenariat avec toute l'Afrique", a-t-il poursuivi.

Le ministre a évoqué l'augmentation récente de la fréquence des connexions régionales entre le Cap-Vert et le Brésil, une situation qui, selon lui, génère de nouvelles opportunités non seulement pour le tourisme, mais aussi pour d'autres secteurs économiques.

Du côté capverdien, le ministre Luis Filipe Tavares a mis l'accent sur une convergence de vues concernant diverses questions de coopération, ajoutant que son pays s'emploiera à renforcer les relations commerciales bilatérales et à accroître les relations commerciales entre le Brésil et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont le Cap-Vert est l'un des quinze membres.

"Le Cap-Vert veut emmener la bague du Brésil au mariage avec l'Afrique. Le Cap-Vert s'efforcera de renforcer la présence du Brésil au sein de la CEDEAO", a ajouté le ministre capverdien.

La sécurité était un autre sujet abordé entre les deux ministres. L'intention du gouvernement brésilien est de travailler à ce niveau, d'une manière renouvelée, sur la base des instruments de coopération existants dans les domaines de la défense et de la sécurité.

Le renforcement de la participation conjointe à la Communauté de pays de langue portugaise (CPLP), la promotion de la langue portugaise, ainsi que la consolidation de la coopération dans différents domaines tels que la santé ont été au menu des discussions lors de cette réunion qui a également permis de parler de la question de la mobilité.

Le Cap-Vert fait partie d'une tournée du chef de la diplomatie brésilienne qui le conduira dans d'autres pays africains dont le Sénégal, le Nigeria et l'Angola pour discuter de questions liées à la défense, à la sécurité, au commerce et aux investissements.

 
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Le Brésil exprime son souhait que le Cap-Vert soit sa porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest

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PRAIA, 9 décembre (Xinhua) -- Le Brésil souhaite que le Cap-Vert serve de passerelle pour les Brésiliens vers l'Afrique, en particulier vers l'Afrique de l'Ouest, afin de profiter des nombreuses possibilités dans les domaines de l'investissement, du commerce et du tourisme, a appris Xinhua lundi de sources officielles.

Cette intention a été exprimée lundi, à Praia, par le ministre brésilien des Affaires étrangères, Ernesto Araujo, à l'issue d'une réunion de travail avec son homologue capverdien Luis Filipe Tavares, dans le cadre de sa visite officielle au Cap-Vert.

"Nous apprécions grandement ce rôle que le Cap-Vert joue en tant que plaque tournante stratégique pour le tourisme et les transports au milieu de l'Atlantique", a déclaré le ministre brésilien.

Il a également fait savoir que le Brésil est à un moment d'ouverture économique et de possibilités sans précédent, avec de nouveaux accords, de nouvelles initiatives avec le continent africain au centre de son attention.

"Dans cette stratégie, nous regardons beaucoup l'Afrique, le rôle de notre voisin outre-Atlantique et du Cap-Vert est vital dans cette stratégie d'un nouveau partenariat avec toute l'Afrique", a-t-il poursuivi.

Le ministre a évoqué l'augmentation récente de la fréquence des connexions régionales entre le Cap-Vert et le Brésil, une situation qui, selon lui, génère de nouvelles opportunités non seulement pour le tourisme, mais aussi pour d'autres secteurs économiques.

Du côté capverdien, le ministre Luis Filipe Tavares a mis l'accent sur une convergence de vues concernant diverses questions de coopération, ajoutant que son pays s'emploiera à renforcer les relations commerciales bilatérales et à accroître les relations commerciales entre le Brésil et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont le Cap-Vert est l'un des quinze membres.

"Le Cap-Vert veut emmener la bague du Brésil au mariage avec l'Afrique. Le Cap-Vert s'efforcera de renforcer la présence du Brésil au sein de la CEDEAO", a ajouté le ministre capverdien.

La sécurité était un autre sujet abordé entre les deux ministres. L'intention du gouvernement brésilien est de travailler à ce niveau, d'une manière renouvelée, sur la base des instruments de coopération existants dans les domaines de la défense et de la sécurité.

Le renforcement de la participation conjointe à la Communauté de pays de langue portugaise (CPLP), la promotion de la langue portugaise, ainsi que la consolidation de la coopération dans différents domaines tels que la santé ont été au menu des discussions lors de cette réunion qui a également permis de parler de la question de la mobilité.

Le Cap-Vert fait partie d'une tournée du chef de la diplomatie brésilienne qui le conduira dans d'autres pays africains dont le Sénégal, le Nigeria et l'Angola pour discuter de questions liées à la défense, à la sécurité, au commerce et aux investissements.

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