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French.xinhuanet.com | Publié le 2019-12-07 à 16:37
BEIJING, 7 décembre (Xinhua) -- La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté mardi (heure locale) la soi-disant "Loi sur la politique des droits de l'homme des Ouïgours 2019", représentant une grave ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et calomniant les efforts chinois de déradicalisation et de lutte contre le terrorisme au Xinjiang.
Les Etats-Unis ont, en réalité, agi en collusion avec les forces terroristes et séparatistes, y compris le Congrès mondial des Ouïgours (CMU).
Ces dernières années, les forces anti-chinoises aux Etats-Unis ont agi comme promoteurs cachés des forces terroristes du "Turkestan oriental". La Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, NED) des États-Unis a augmenté ses dons aux organisations du "Turkestan oriental", comme la CMU, lesquels sont passés de 556.000 dollars en 2017 à 960.000 dollars en 2019.
Certains hauts responsables américains ont publiquement exprimé leur soutien aux activités séparatistes du "Turkestan oriental". En juin 2019, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et le président du NED ont décoré Dolqun Isa, chef de la CMU, pour sa soi-disant "contribution à la démocratie". En outre, un certain nombre de responsables américains ont assisté à des réunions avec les séparatistes du "Turkestan oriental" et ont préconisé l'ingérence dans les affaires du Xinjiang.
Dolqun Isa, sur la liste du premier groupe de terroristes recherchés annoncée par le gouvernement chinois en 2003, est devenu président de la CMU en 2017. Depuis, la CMU a renforcé ses liens avec des organisations extrémistes du "Turkestan oriental", telles que le "Mouvement islamique du Turkestan oriental" (ETIM) et l'Association pour l'éducation et la solidarité du Turkestan oriental (ETESA).
En 2018, Seyit Tumturk, ancien vice-président de la CMU, a enregistré une vidéo terroriste, avec 400 personnes armées et vêtues de tenues militaires du "Turkestan oriental", menaçant de lancer des attaques terroristes en Chine.
Deux réunions ont été organisées conjointement par la CMU et l'ETESA à l'extérieur de la Chine en février et mai 2017, appelant à la construction de forces militaires.
En mars 2019, un enregistrement audio publié par Rebiya Kadeer, ancienne chef de la CMU, a révélé le lien entre l'ETESA et l'ETIM et a fait la lumière sur l'envoi de "djihadistes" en Syrie.
La CMU a retiré de sa charte le rejet et la condamnation des activités terroristes en violation du droit international en 2012, montrant son vrai visage terroriste.
Fondée sur la base du "Congrès national du Turkestan oriental" et du "Congrès mondial de la jeunesse ouïgoure", qui fait partie du premier lot d'organisations terroristes du "Turkistan oriental" nommées par le gouvernement chinois, la CMU porte les gènes du terrorisme depuis sa fondation, selon Li Wei, chercheur à l'Institut des relations internationales contemporaines de Chine.
La CMU a utilisé les questions religieuses et ethniques pour dissimuler ses activités terroristes et a induit en erreur l'opinion internationale, a déclaré M. Li.
La CMU est un porte-parole du terrorisme, et les Etats-Unis lui apportent leur soutien, a-t-il indiqué.