NEW YORK (Nations unies), 5 décembre (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi à développer de nouveaux partenariats internationaux pour aider les 32 pays en développement sans littoral du monde.

Nombre de ces pays se trouvent dans des zones reculées, n'ont accès qu'à une connectivité limitée, et sont pauvres ou sous-développés, a déclaré le secrétaire général de l'ONU, en exhortant la communauté internationale à être consciente des désavantages géographiques auxquels sont soumis les pays en développement sans littoral.

"Tous ces facteurs se combinent pour augmenter les coûts, diminuer les opportunités et faire obstacle à leur intégration dans les économies régionale et mondiale", a souligné M. Guterres à l'ouverture d'une réunion-bilan destinée à examiner l'avancement du "Programme d'action de Vienne pour les pays en développement sans littoral", un document adopté il y a cinq ans.

Ces défis peuvent cependant être surmontés grâce à de nouveaux partenariats, a indiqué M. Guterres. "Nous avons besoin d'un mélange approprié de mesures, d'investissements accrus, d'une infrastructure de transit plus fiable, d'opérations douanières efficaces, et d'une amélioration de l'accès à la technologie", a-t-il ajouté.

"Les investissements étrangers directs, qui sont souvent un moteur essentiel du renforcement de la compétitivité, ont continué à baisser" dans les pays enclavés, a déploré M. Guterres.

"Les partenaires de développement doivent travailler ensemble pour mobiliser les ressources intérieures et extérieures et les diriger vers des domaines prioritaires et porteurs de croissance", a-t-il déclaré, ajoutant que le financement des infrastructures devait également être intensifié par des moyens innovants.

Avec une population totale d'environ 440 millions d'habitants, les 32 pays en développement sans littoral du monde sont confrontés à tout un éventail de défis liés à leur manque d'accès direct à la mer et à leur éloignement des marchés mondiaux. Leur dépendance à l'égard des autres pays pour le commerce international ne fait qu'aggraver ces problèmes.