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L'ONUSIDA plaide pour plus d'implication des communautés dans la lutte contre l'épidémie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-27 à 10:17

NEW YORK (Nations Unies), 26 novembre (Xinhua) -- L'agence onusienne chargée de la lutte contre le VIH sida, ONUSIDA, vient de dévoiler l'état de l'épidémie au niveau mondial dans un document faisant état d'un recul du nombre de nouvelles infections et d'une augmentation de l'accès au traitement là où les personnes et les communautés vivant avec le VIH et affectées par le virus sont impliquées dans la prise de décision et la fourniture de services liés au VIH.

"Le changement se produit lorsque les personnes et les communautés deviennent des moteurs et des acteurs de ce changement", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA.

Ainsi à la mi-2019, l'ONUSIDA estime que sur les 37,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 24,5 millions avaient accès à la thérapie antirétrovirale. Cet élargissement de la couverture des soins s'accompagne d'une baisse des décès par maladie liée au sida.

Près de 770.000 personnes sont décédées de maladies liées au sida tandis que 1,7 million de personnes sont devenues nouvellement infectées par le VIH.

Les nouvelles infections à VIH ont diminué d'environ 16%, passant de 2,9 millions en 2010 à 1,7 million en 2018. Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40% depuis le pic de 1997 (2,9 millions).

L'analyse des nouvelles infections montre qu'en Afrique orientale et australe, la région la plus touchée par le VIH, le nombre de nouveaux cas a baissé de 28% entre 2010 et 2018.

Toutefois, pour ce qui est des nouvelles infections, les jeunes femmes et les filles payent toujours un lourd tribut : en Afrique subsaharienne, elles représentent 80% des nouveaux cas parmi les ados.

Mais en Afrique orientale et australe mise à part, les nouvelles infections au VIH n'ont reculé que de 4% depuis 2010. Selon l'ONUSIDA, la multiplication de nouveaux cas dans certaines régions est préoccupante. Leur nombre annuel a ainsi augmenté de 29% en Europe de l'Est et en Asie centrale, de 10% au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et de 7% en Amérique latine.

"Dans de nombreuses parties du globe et en Afrique orientale et australe en particulier, des progrès ont été réalisés pour réduire les nouvelles infections au VIH, le nombre de décès liés au sida et les discriminations. Toutefois, les inégalités entre les genres, ainsi que la négation des droits de certains groupes font que de nombreuses personnes sont oubliées", a souligné Mme Byanyima.

 
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L'ONUSIDA plaide pour plus d'implication des communautés dans la lutte contre l'épidémie

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NEW YORK (Nations Unies), 26 novembre (Xinhua) -- L'agence onusienne chargée de la lutte contre le VIH sida, ONUSIDA, vient de dévoiler l'état de l'épidémie au niveau mondial dans un document faisant état d'un recul du nombre de nouvelles infections et d'une augmentation de l'accès au traitement là où les personnes et les communautés vivant avec le VIH et affectées par le virus sont impliquées dans la prise de décision et la fourniture de services liés au VIH.

"Le changement se produit lorsque les personnes et les communautés deviennent des moteurs et des acteurs de ce changement", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA.

Ainsi à la mi-2019, l'ONUSIDA estime que sur les 37,9 millions de personnes vivant avec le VIH, 24,5 millions avaient accès à la thérapie antirétrovirale. Cet élargissement de la couverture des soins s'accompagne d'une baisse des décès par maladie liée au sida.

Près de 770.000 personnes sont décédées de maladies liées au sida tandis que 1,7 million de personnes sont devenues nouvellement infectées par le VIH.

Les nouvelles infections à VIH ont diminué d'environ 16%, passant de 2,9 millions en 2010 à 1,7 million en 2018. Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40% depuis le pic de 1997 (2,9 millions).

L'analyse des nouvelles infections montre qu'en Afrique orientale et australe, la région la plus touchée par le VIH, le nombre de nouveaux cas a baissé de 28% entre 2010 et 2018.

Toutefois, pour ce qui est des nouvelles infections, les jeunes femmes et les filles payent toujours un lourd tribut : en Afrique subsaharienne, elles représentent 80% des nouveaux cas parmi les ados.

Mais en Afrique orientale et australe mise à part, les nouvelles infections au VIH n'ont reculé que de 4% depuis 2010. Selon l'ONUSIDA, la multiplication de nouveaux cas dans certaines régions est préoccupante. Leur nombre annuel a ainsi augmenté de 29% en Europe de l'Est et en Asie centrale, de 10% au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et de 7% en Amérique latine.

"Dans de nombreuses parties du globe et en Afrique orientale et australe en particulier, des progrès ont été réalisés pour réduire les nouvelles infections au VIH, le nombre de décès liés au sida et les discriminations. Toutefois, les inégalités entre les genres, ainsi que la négation des droits de certains groupes font que de nombreuses personnes sont oubliées", a souligné Mme Byanyima.

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