french.xinhuanet.com
 

Mines et engins explosifs : le nombre de victimes reste élevé en 2018

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-22 à 08:25

GENEVE, 21 novembre (Xinhua) -- Chaque heure, les engins antipersonnel improvisés font une nouvelle victime dans le monde, selon le rapport 2019 de l'Observatoire des mines publié jeudi à Genève.

Selon ce rapport, près de 6.897 victimes de mines et de restes explosifs de guerre (3.059 tuées et 3.837 blessées) ont été recensés dans le monde. Parmi les victimes enregistrées en 2018, 71% étaient des civils, dont 54% des enfants, soit une augmentation de 7% par rapport au total de 2017, et de 12% par rapport à 2016.

Les plus jeunes sont surtout touchés par le danger des restes d'explosifs, notamment de type improvisé qui agissent comme des mines antipersonnel, des restes d'armes à sous-munitions, et d'autres restes explosifs de guerre. En 2018, comme lors des années précédentes, la grande majorité des victimes enfants étaient des garçons (84%) pour les victimes dont le sexe était connu, selon la même source.

Ce total élevé est "principalement dû au nombre de victimes recensées dans les pays connaissant un conflit armé ou une situation de violence. "La collecte de données précises pour les conflits en cours demeure néanmoins difficile", précise l'Observatoire.

Plus largement, les mines improvisées sont désormais responsables de plus d'une victime sur deux. Ces victimes ont été identifiées dans 18 pays, notamment en Afghanistan pour près de 1.600 d'entre elles et en Syrie (plus de 1.000).

Depuis que l'Observatoire des mines a commencé à recenser le nombre de victimes en 1999, plus de 130.000 victimes de mines et de restes explosifs de guerre ont été identifiées, dont 86.000 survivants.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

Mines et engins explosifs : le nombre de victimes reste élevé en 2018

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-22 à 08:25

GENEVE, 21 novembre (Xinhua) -- Chaque heure, les engins antipersonnel improvisés font une nouvelle victime dans le monde, selon le rapport 2019 de l'Observatoire des mines publié jeudi à Genève.

Selon ce rapport, près de 6.897 victimes de mines et de restes explosifs de guerre (3.059 tuées et 3.837 blessées) ont été recensés dans le monde. Parmi les victimes enregistrées en 2018, 71% étaient des civils, dont 54% des enfants, soit une augmentation de 7% par rapport au total de 2017, et de 12% par rapport à 2016.

Les plus jeunes sont surtout touchés par le danger des restes d'explosifs, notamment de type improvisé qui agissent comme des mines antipersonnel, des restes d'armes à sous-munitions, et d'autres restes explosifs de guerre. En 2018, comme lors des années précédentes, la grande majorité des victimes enfants étaient des garçons (84%) pour les victimes dont le sexe était connu, selon la même source.

Ce total élevé est "principalement dû au nombre de victimes recensées dans les pays connaissant un conflit armé ou une situation de violence. "La collecte de données précises pour les conflits en cours demeure néanmoins difficile", précise l'Observatoire.

Plus largement, les mines improvisées sont désormais responsables de plus d'une victime sur deux. Ces victimes ont été identifiées dans 18 pays, notamment en Afghanistan pour près de 1.600 d'entre elles et en Syrie (plus de 1.000).

Depuis que l'Observatoire des mines a commencé à recenser le nombre de victimes en 1999, plus de 130.000 victimes de mines et de restes explosifs de guerre ont été identifiées, dont 86.000 survivants.

010020070770000000000000011199231385744721