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La Turquie annonce avoir achevé la formation d'une zone de sécurité dans le nord de la Syrie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-22 à 04:45

ANKARA, 21 novembre (Xinhua) -- La Turquie a établi une zone de sécurité de 145 km de long pour 30 km de large dans le nord de la Syrie, mais Ankara et Moscou sont toujours en pourparlers au sujet de la présence de combattants kurdes syriens dans la région, a déclaré jeudi le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.

"La délégation de la Fédération de Russie nous a informés que 34 000 membres des Unités de protection du peuple (YPG) équipés de 3 260 armes lourdes avaient au total quitté Munbic, l'est de Tel Rifat et l'est de l'Euphrate depuis le 29 octobre au matin, et s'étaient retirés au sud d'une zone de sécurité de 30 km de profondeur, conformément aux principes énoncés dans l'accord de Sotchi", a indiqué le ministre lors d'un débat budgétaire au parlement turc.

Les observations d'Ankara sur le terrain diffèrent cependant de ces affirmations, et la Turquie est en conséquence en discussion avec Moscou à ce sujet, a-t-il ajouté.

Le 9 octobre, à la suite du retrait des troupes américaines, la Turquie a lancé l'opération militaire "Source de paix" dans le nord de la Syrie, dans le but d'expulser les combattants kurdes de cette région frontalière.

Le 22 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine se sont réunis dans la ville russe de Sotchi, et ont convenu des paramètres relatifs à la création d'une zone de sécurité dans le nord de la Syrie.

L'accord stipulait que les combattants des YPG disposaient d'un délai de 150 heures pour se retirer vers le sud à 30 km de la frontière turque, et que les troupes turques et russes commenceraient ensuite des patrouilles conjointes à 10 km de la frontière turque, dans une région excluant la ville de Qamishli.

Le ministre a également déclaré que les systèmes de défense antimissile Patriot déployés par l'Espagne en 2015 dans le cadre de la mission de l'OTAN visant à protéger la Turquie contre les attaques venues de Syrie resteraient déployés sur le territoire turc jusqu'à la fin de l'année 2019.

Il a ajouté que des pourparlers étaient en cours pour une prolongation de cette période.

Le déploiement du système de défense italien SAMP-T se terminera cependant à la fin de l'année, a indiqué M. Akar.

L'opération militaire récemment lancée par la Turquie en Syrie a suscité d'intenses débats entre les membres de l'OTAN, certains des membres de l'alliance ayant vivement critiqué cette intervention. L'OTAN a fourni à Ankara plusieurs systèmes de défense antiaérienne, qui ont été déployés à tour de rôle dans le sud du pays.

 
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La Turquie annonce avoir achevé la formation d'une zone de sécurité dans le nord de la Syrie

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ANKARA, 21 novembre (Xinhua) -- La Turquie a établi une zone de sécurité de 145 km de long pour 30 km de large dans le nord de la Syrie, mais Ankara et Moscou sont toujours en pourparlers au sujet de la présence de combattants kurdes syriens dans la région, a déclaré jeudi le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.

"La délégation de la Fédération de Russie nous a informés que 34 000 membres des Unités de protection du peuple (YPG) équipés de 3 260 armes lourdes avaient au total quitté Munbic, l'est de Tel Rifat et l'est de l'Euphrate depuis le 29 octobre au matin, et s'étaient retirés au sud d'une zone de sécurité de 30 km de profondeur, conformément aux principes énoncés dans l'accord de Sotchi", a indiqué le ministre lors d'un débat budgétaire au parlement turc.

Les observations d'Ankara sur le terrain diffèrent cependant de ces affirmations, et la Turquie est en conséquence en discussion avec Moscou à ce sujet, a-t-il ajouté.

Le 9 octobre, à la suite du retrait des troupes américaines, la Turquie a lancé l'opération militaire "Source de paix" dans le nord de la Syrie, dans le but d'expulser les combattants kurdes de cette région frontalière.

Le 22 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe Vladimir Poutine se sont réunis dans la ville russe de Sotchi, et ont convenu des paramètres relatifs à la création d'une zone de sécurité dans le nord de la Syrie.

L'accord stipulait que les combattants des YPG disposaient d'un délai de 150 heures pour se retirer vers le sud à 30 km de la frontière turque, et que les troupes turques et russes commenceraient ensuite des patrouilles conjointes à 10 km de la frontière turque, dans une région excluant la ville de Qamishli.

Le ministre a également déclaré que les systèmes de défense antimissile Patriot déployés par l'Espagne en 2015 dans le cadre de la mission de l'OTAN visant à protéger la Turquie contre les attaques venues de Syrie resteraient déployés sur le territoire turc jusqu'à la fin de l'année 2019.

Il a ajouté que des pourparlers étaient en cours pour une prolongation de cette période.

Le déploiement du système de défense italien SAMP-T se terminera cependant à la fin de l'année, a indiqué M. Akar.

L'opération militaire récemment lancée par la Turquie en Syrie a suscité d'intenses débats entre les membres de l'OTAN, certains des membres de l'alliance ayant vivement critiqué cette intervention. L'OTAN a fourni à Ankara plusieurs systèmes de défense antiaérienne, qui ont été déployés à tour de rôle dans le sud du pays.

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