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Le PM israélien Netanyahou mis en examen pour corruption

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-22 à 04:25


(Xinhua/Muammar Awad)

JÉRUSALEM, 21 novembre (Xinhua) -- Le procureur général israélien Avichai Mandelblit a annoncé jeudi que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a été mis en examen pour une série d'affaires de corruption.

M. Mandelblit a publié un acte d'accusation inculpant M. Netanyahou de corruption, de fraude et d'abus de confiance dans une affaire de corruption, ainsi que de fraude et d'abus de confiance dans deux autres affaires.

C'est la première fois qu'un Premier ministre en exercice est mis en examen pour corruption.

Dans une affaire que la police a baptisée "dossier 4 000", M. Netanyahou est accusé d'avoir accordé des faveurs gouvernementales à Shaul Elovitch, ancien patron de la société de télécoms Bezeq, qui pourraient lui avoir rapporté un milliard de shekels (289 millions de dollars) sous forme d'avantages financiers et réglementaires.

À l'époque des faits qui lui sont reprochés, M. Netanyahou détenait aussi le portefeuille des communications.

En échange, M. Elovitch, un ami proche de M. Netanyahou, aurait demandé au site Walla d'assurer une couverture médiatique favorable du Premier ministre et de sa femme Sara.

Dans une autre affaire, "le dossier 1 000", entre 2007 et 2016, M. Netanyahou et sa famille auraient reçu de l'homme d'affaires israélien et d'Arnon Milchan, un magnat de Hollywood, des cigares, du champagne et des bijoux d'un montant atteignant un million de nouveaux shekels (289 200 dollars).

Dans une troisième affaire, "le dossier 2 000", MM. Netanyahou et Arnon Mozes, éditeur du Yedioth Ahronoth, l'un des plus grands journaux israéliens, auraient eu des discussions sur un "accord d'échange", dans le cadre duquel M. Netanyahou aurait bénéficié d'une couverture favorable dans le Yedioth Ahronoth.

M. Netanyahou a nié à maintes reprises tout acte répréhensible, qualifiant ces allégations de "chasse aux sorcières à des fins politiques".

 
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Le PM israélien Netanyahou mis en examen pour corruption

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-22 à 04:25


(Xinhua/Muammar Awad)

JÉRUSALEM, 21 novembre (Xinhua) -- Le procureur général israélien Avichai Mandelblit a annoncé jeudi que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a été mis en examen pour une série d'affaires de corruption.

M. Mandelblit a publié un acte d'accusation inculpant M. Netanyahou de corruption, de fraude et d'abus de confiance dans une affaire de corruption, ainsi que de fraude et d'abus de confiance dans deux autres affaires.

C'est la première fois qu'un Premier ministre en exercice est mis en examen pour corruption.

Dans une affaire que la police a baptisée "dossier 4 000", M. Netanyahou est accusé d'avoir accordé des faveurs gouvernementales à Shaul Elovitch, ancien patron de la société de télécoms Bezeq, qui pourraient lui avoir rapporté un milliard de shekels (289 millions de dollars) sous forme d'avantages financiers et réglementaires.

À l'époque des faits qui lui sont reprochés, M. Netanyahou détenait aussi le portefeuille des communications.

En échange, M. Elovitch, un ami proche de M. Netanyahou, aurait demandé au site Walla d'assurer une couverture médiatique favorable du Premier ministre et de sa femme Sara.

Dans une autre affaire, "le dossier 1 000", entre 2007 et 2016, M. Netanyahou et sa famille auraient reçu de l'homme d'affaires israélien et d'Arnon Milchan, un magnat de Hollywood, des cigares, du champagne et des bijoux d'un montant atteignant un million de nouveaux shekels (289 200 dollars).

Dans une troisième affaire, "le dossier 2 000", MM. Netanyahou et Arnon Mozes, éditeur du Yedioth Ahronoth, l'un des plus grands journaux israéliens, auraient eu des discussions sur un "accord d'échange", dans le cadre duquel M. Netanyahou aurait bénéficié d'une couverture favorable dans le Yedioth Ahronoth.

M. Netanyahou a nié à maintes reprises tout acte répréhensible, qualifiant ces allégations de "chasse aux sorcières à des fins politiques".

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