PYONGYANG, 19 novembre (Xinhua) -- La Suède "n'a plus besoin" de servir de médiateur dans les échanges diplomatiques entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et les États-Unis, a déclaré mardi un haut responsable du ministère des Affaires étrangères de RPDC.

Kim Myong Gil, ambassadeur itinérant du ministère, a déclaré à l'agence de presse officielle du pays, KCNA, que Stockholm ne devrait pas "conduire depuis la banquette arrière".

"La RPDC remercie la partie suédoise pour avoir accueilli les négociations de travail entre la RPDC et les États-Unis [...] en début octobre. Mais maintenant que la RPDC et les États-Unis connaissent bien leur position respective, la Suède n'a plus besoin de travailler pour le dialogue entre RPDC et États-Unis", a expliqué M. Kim.

"Si la partie suédoise essayait de conduire ces négociations depuis la banquette arrière, cela pourrait être considéré comme déraisonnable", a-t-il dit.

Jeudi, M. Kim a déclaré que Stephen Biegun, représentant spécial des États-Unis pour les affaires de RPDC, avait envoyé à Pyongyang un message par le biais d'un pays tiers, proposant de reprendre en décembre les pourparlers sur le nucléaire gelés en décembre, mais sans préciser quel serait ce pays tiers à l'époque.

Dans son communiqué à KCNA, l'ambassadeur itinérant a également réaffirmé que le dialogue entre la RPDC et les États-Unis était impossible à moins que les États-Unis ne prennent la décision courageuse de cesser leur politique hostile à l'égard du pays, en écho aux propos tenus lundi par Kim Kye Gwan, conseiller au ministère des Affaires étrangères, et Kim Yong Chol, président du Comité coréen pour la paix en Asie-Pacifique.