NEW YORK (Nations Unies), 19 novembre (Xinhua) -- Près de 28 000 enfants étrangers originaires de plus de 60 pays sont toujours bloqués dans le nord-est de la Syrie, principalement dans des camps de personnes déplacées, a déclaré mardi un porte-parole de l'ONU.

Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, citant le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), près de 80% de ces enfants ont moins de 12 ans et la moitié d'entre eux moins de 5 ans. La majorité d'entre eux, environ 20 000, viennent d'Irak, et au moins 17 pays ont déjà rapatrié au moins 650 enfants de la région, a-t-il ajouté.

"L'ONU félicite les dirigeants des pays qui ont rapatrié des civils. Leurs actions, ainsi que la longue expérience de l'UNICEF en matière de soutien aux enfants, aux familles et aux communautés touchées par les conflits armés dans le monde, nous montrent que, lorsqu'il y a une volonté, il existe un moyen", a-t-il déclaré lors d'un point de presse quotidien.

Il est impératif que les Etats membres assument la responsabilité des enfants qui sont leurs citoyens ou sont nés de leurs ressortissants, et prennent des mesures pour empêcher les enfants de devenir apatrides, a-t-il ajouté.

Conformément à l'intérêt supérieur de l'enfant et aux normes internationales, les gouvernements doivent garantir le rapatriement sûr, digne et volontaire des enfants étrangers dans leur pays d'origine. La préservation de l'unité de la famille et le principe de non-refoulement sont également essentiels pour la protection des enfants, a encore noté M. Dujarric.

Les Nations unies demandent instamment à tous les Etats membres de trouver des solutions durables pour tous leurs ressortissants vivant dans des camps de déplacés en Syrie, par le biais du rapatriement, de la réintégration ou de poursuites, selon le cas, conformément au droit international, a-t-il conclu.