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La France commémore les attentats du 13 novembre 2015 dans un contexte de menace "maximale" (SYNTHESE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-13 à 21:45

PARIS, 13 novembre (Xinhua) -- Les commémorations des attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et à Saint-Denis, dans le nord de la capitale, se sont déroulées mercredi sur les différents lieux des attaques dans un contexte de menace terroriste qui reste maximale selon le gouvernement français.

"Souvenons-nous de la promesse que nous nous étions faite : rester unis pour ne jamais laisser gagner ceux qui avaient fait cela. Aujourd'hui, souvenons-nous du 13 novembre et de ses victimes", a twitté mercredi le président français Emmanuel Macron alors que venaient de débuter les cérémonies d'hommage aux victimes des attentats.

Les commémorations ont commencé au Stade de France, à Saint-Denis, en présence de plusieurs ministres et des représentants des associations de victimes. Aux abords de ce grand stade où s'affrontaient le 13 novembre 2015 les équipes de football de France et d'Allemagne, un kamikaze s'était fait exploser, faisant la première victime de la série d'attaques revendiquées par l'organisation Etat islamique.

A Paris, quasi simultanément, trois hommes ouvraient le feu à la kalachnikov sur des dizaines de personnes attablées en terrasse dans les Xe et XIe arrondissements tandis que débutait un carnage dans la salle de spectacles du Bataclan où un commando tirait aveuglément sur la foule jusqu'à l'assaut des forces de police à l'aube.

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a fait savoir le 21 octobre dernier que l'instruction était terminée. Le procès est attendu pour 2021. Quatorze personnes, dont onze en détention provisoire, sont mises en examen.

L'état de la menace terroriste "reste maximal", a estimé le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez qui s'est exprimé un peu plus tôt dans la matinée sur les ondes de France Inter. "Le niveau de la menace est toujours aussi élevé. La menace a évolué, elle n'a plus la même forme. Il faut être toujours aussi vigilant", a-t-il dit.

"2015, ce sont des attaques projetées, ce sont des individus qui proviennent de Syrie et d'Irak et qui attaquent le territoire national. 2016, on commence à voir émerger une menace plus endogène, c'est-à-dire des individus qui sont présents sur le territoire national et qui cèdent à la propagande de Daech pour passer à l'action. Et maintenant, nous sommes sur une menace endogène, avec des individus qui n'ont plus forcément de liens avec l'Etat islamique", a-t-il développé.

 
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La France commémore les attentats du 13 novembre 2015 dans un contexte de menace "maximale" (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-13 à 21:45

PARIS, 13 novembre (Xinhua) -- Les commémorations des attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et à Saint-Denis, dans le nord de la capitale, se sont déroulées mercredi sur les différents lieux des attaques dans un contexte de menace terroriste qui reste maximale selon le gouvernement français.

"Souvenons-nous de la promesse que nous nous étions faite : rester unis pour ne jamais laisser gagner ceux qui avaient fait cela. Aujourd'hui, souvenons-nous du 13 novembre et de ses victimes", a twitté mercredi le président français Emmanuel Macron alors que venaient de débuter les cérémonies d'hommage aux victimes des attentats.

Les commémorations ont commencé au Stade de France, à Saint-Denis, en présence de plusieurs ministres et des représentants des associations de victimes. Aux abords de ce grand stade où s'affrontaient le 13 novembre 2015 les équipes de football de France et d'Allemagne, un kamikaze s'était fait exploser, faisant la première victime de la série d'attaques revendiquées par l'organisation Etat islamique.

A Paris, quasi simultanément, trois hommes ouvraient le feu à la kalachnikov sur des dizaines de personnes attablées en terrasse dans les Xe et XIe arrondissements tandis que débutait un carnage dans la salle de spectacles du Bataclan où un commando tirait aveuglément sur la foule jusqu'à l'assaut des forces de police à l'aube.

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a fait savoir le 21 octobre dernier que l'instruction était terminée. Le procès est attendu pour 2021. Quatorze personnes, dont onze en détention provisoire, sont mises en examen.

L'état de la menace terroriste "reste maximal", a estimé le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez qui s'est exprimé un peu plus tôt dans la matinée sur les ondes de France Inter. "Le niveau de la menace est toujours aussi élevé. La menace a évolué, elle n'a plus la même forme. Il faut être toujours aussi vigilant", a-t-il dit.

"2015, ce sont des attaques projetées, ce sont des individus qui proviennent de Syrie et d'Irak et qui attaquent le territoire national. 2016, on commence à voir émerger une menace plus endogène, c'est-à-dire des individus qui sont présents sur le territoire national et qui cèdent à la propagande de Daech pour passer à l'action. Et maintenant, nous sommes sur une menace endogène, avec des individus qui n'ont plus forcément de liens avec l'Etat islamique", a-t-il développé.

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