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(Multimédia) Un haut responsable militaire américain au chevet du litige Séoul-Tokyo

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-12 à 13:45

Photo d'archives prise le 11 juillet 2019 lors de l'audition du général Mark Milley par la Commission des forces armées du Sénat américain suite à sa nomination au poste de chef d'état-major interarmes au Capitole, à Washington. (Xinhua/Ting Shen)

Le général américain Mark Milley, chef d'état-major interarmes, va s'efforcer de contenir les retombées de la brouille entre Séoul et Tokyo à l'occasion de son déplacement la semaine prochaine dans la région.

WASHINGTON, 11 novembre (Xinhua) -- Le général américain Mark Milley, chef d'état-major interarmes, va s'efforcer de contenir les retombées de la brouille entre Séoul et Tokyo à l'occasion de son déplacement la semaine prochaine dans la région.

"Il est dans notre intérêt de rester tous les trois très proches", a-t-il dit, cité dans un communiqué de presse publié lundi par le ministère américain de la Défense.

Cette tournée à l'étranger, la première du général Milley depuis son entrée en fonctions le 30 septembre, reflète l'inquiétude des responsables américains face aux relations tendues entre leurs deux alliés asiatiques.

"Nous devons surmonter plusieurs points de friction d'une façon qui soit favorable à l'alliance", a-t-il souhaité avant d'entamer cette mission de bons offices.

Selon les médias américains, le Japon sera la première destination de Mark Milley, qui devrait visiter plusieurs autres endroits couverts par le Commandement américain pour l'Indo-Pacifique (PACOM).

Les relations entre Séoul et Tokyo se sont brusquement détériorées l'été dernier après que la Cour suprême sud-coréenne a ordonné à des entreprises nippones de verser des indemnités aux travailleurs forcés sous l'administration coloniale japonaise de la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.

Le Japon, jugeant cette décision non conforme au traité de 1965 normalisant les relations entre les deux pays, avait alors restreint ses exportations de matériaux servant à fabriquer des puces électroniques. En réaction, Séoul a suspendu son accord d'échange de renseignements militaires avec Tokyo.

 
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(Multimédia) Un haut responsable militaire américain au chevet du litige Séoul-Tokyo

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Photo d'archives prise le 11 juillet 2019 lors de l'audition du général Mark Milley par la Commission des forces armées du Sénat américain suite à sa nomination au poste de chef d'état-major interarmes au Capitole, à Washington. (Xinhua/Ting Shen)

Le général américain Mark Milley, chef d'état-major interarmes, va s'efforcer de contenir les retombées de la brouille entre Séoul et Tokyo à l'occasion de son déplacement la semaine prochaine dans la région.

WASHINGTON, 11 novembre (Xinhua) -- Le général américain Mark Milley, chef d'état-major interarmes, va s'efforcer de contenir les retombées de la brouille entre Séoul et Tokyo à l'occasion de son déplacement la semaine prochaine dans la région.

"Il est dans notre intérêt de rester tous les trois très proches", a-t-il dit, cité dans un communiqué de presse publié lundi par le ministère américain de la Défense.

Cette tournée à l'étranger, la première du général Milley depuis son entrée en fonctions le 30 septembre, reflète l'inquiétude des responsables américains face aux relations tendues entre leurs deux alliés asiatiques.

"Nous devons surmonter plusieurs points de friction d'une façon qui soit favorable à l'alliance", a-t-il souhaité avant d'entamer cette mission de bons offices.

Selon les médias américains, le Japon sera la première destination de Mark Milley, qui devrait visiter plusieurs autres endroits couverts par le Commandement américain pour l'Indo-Pacifique (PACOM).

Les relations entre Séoul et Tokyo se sont brusquement détériorées l'été dernier après que la Cour suprême sud-coréenne a ordonné à des entreprises nippones de verser des indemnités aux travailleurs forcés sous l'administration coloniale japonaise de la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.

Le Japon, jugeant cette décision non conforme au traité de 1965 normalisant les relations entre les deux pays, avait alors restreint ses exportations de matériaux servant à fabriquer des puces électroniques. En réaction, Séoul a suspendu son accord d'échange de renseignements militaires avec Tokyo.

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