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Le Bénin connaît une rapide urbanisation corrélée avec une forte croissance démographique (ministre)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-08 à 22:45

COTONOU, 8 novembre (Xinhua) -- Le Bénin connaît actuellement une rapide urbanisation corrélée avec une forte croissance démographique (+2,7% par an) qui va de pair avec son développement économique, a estimé vendredi à Cotonou le ministre du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané.

Au cours du premier Forum national sur la mobilité urbaine au Bénin, il a révélé que le taux d’urbanisation du pays était de 47% en 2018.

"Il est très aisé de constater que l’urbanisation au Bénin est concentrée sur la zone côtière", a noté M. Tchané, avec environ 80% de la population urbaine se trouvant dans le sud du pays et 52% de la population totale habitant sur 10% du territoire.

Le ministre a également souligné que le cadre urbain était par ailleurs déséquilibré avec quatre agglomérations majeures - Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Parakou - qui subissent une pression importante en matière de services sociaux, d'infrastructures de base, d'emplois urbains, de prix du foncier, conjuguée à une dégradation de l’environnement, des conditions sanitaires, de la pauvreté, ainsi qu'à une pénurie croissante de logements.

De même, il a fait observer que le faible taux de voies carrossables contribuait fortement au succès des deux-roues, plus maniables et plus efficaces sur surfaces dégradées. Le taux de ménages possédant une motocyclette ou un scooter est de 56,1%, alors que la mortalité routière est de 28 pour 100.000 habitants.

"La prolifération de ces deux-roues (170.000 immatriculations par an environ) est à l’origine d’une accidentologie considérable. La pollution de l’air, moins visible depuis l’élimination des moteurs à deux temps, reste un risque sanitaire à moyen/long terme", a déploré M. Tchané, en précisant que les actions du gouvernement dans ce domaine s’inscrivaient dans la nécessité de corriger une trajectoire qui risquerait d’étouffer les villes du pays. Fin

 
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Le Bénin connaît une rapide urbanisation corrélée avec une forte croissance démographique (ministre)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-08 à 22:45

COTONOU, 8 novembre (Xinhua) -- Le Bénin connaît actuellement une rapide urbanisation corrélée avec une forte croissance démographique (+2,7% par an) qui va de pair avec son développement économique, a estimé vendredi à Cotonou le ministre du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané.

Au cours du premier Forum national sur la mobilité urbaine au Bénin, il a révélé que le taux d’urbanisation du pays était de 47% en 2018.

"Il est très aisé de constater que l’urbanisation au Bénin est concentrée sur la zone côtière", a noté M. Tchané, avec environ 80% de la population urbaine se trouvant dans le sud du pays et 52% de la population totale habitant sur 10% du territoire.

Le ministre a également souligné que le cadre urbain était par ailleurs déséquilibré avec quatre agglomérations majeures - Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Parakou - qui subissent une pression importante en matière de services sociaux, d'infrastructures de base, d'emplois urbains, de prix du foncier, conjuguée à une dégradation de l’environnement, des conditions sanitaires, de la pauvreté, ainsi qu'à une pénurie croissante de logements.

De même, il a fait observer que le faible taux de voies carrossables contribuait fortement au succès des deux-roues, plus maniables et plus efficaces sur surfaces dégradées. Le taux de ménages possédant une motocyclette ou un scooter est de 56,1%, alors que la mortalité routière est de 28 pour 100.000 habitants.

"La prolifération de ces deux-roues (170.000 immatriculations par an environ) est à l’origine d’une accidentologie considérable. La pollution de l’air, moins visible depuis l’élimination des moteurs à deux temps, reste un risque sanitaire à moyen/long terme", a déploré M. Tchané, en précisant que les actions du gouvernement dans ce domaine s’inscrivaient dans la nécessité de corriger une trajectoire qui risquerait d’étouffer les villes du pays. Fin

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