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La première réunion du Comité constitutionnel syrien est un franc succès de la médiation (Guterres)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-01 à 08:45

NEW YORK (Nations Unies), 31 octobre (Xinhua) -- A la 6e Conférence d'Istanbul sur la médiation, le secrétaire général de l'ONU António Guterres a demandé à la communauté internationale de "faire tout ce qui est en (son) pouvoir pour mettre fin au cycle insensé de destruction et de reconstruction dans le monde", citant la tragédie en Syrie qui dure depuis huit ans et où les civils paient le prix fort.

"Il n'y a pas d'illustration plus claire de l'importance des solutions politiques au conflit", a déclaré jeudi à Istanbul le chef de l'ONU, cité par le site officiel de l'ONU.

Face à un tel drame, la première réunion du Comité constitutionnel syrien qui a entamé mercredi ses travaux à Genève, est perçue comme "un jalon, une base pour le progrès et, en soi, un franc succès de la médiation", a-t-il ajouté. M. Guterres espère que ce sera le premier pas vers une solution politique qui mettra fin à ce chapitre tragique de la vie du peuple syrien.

Autres lueurs d'espoir sur le front de la résolution des conflits, c'est sur le continent africain que la médiation et le dialogue donnent "des résultats positifs". C'est le cas au Soudan, au Soudan du Sud, en Éthiopie et en Érythrée, à Madagascar et en République centrafricaine où "une réduction des conflits et des souffrances humaines est due en partie aux efforts des médiateurs".

Toutefois ces signaux positifs sont parfois remis en cause par "un contexte géopolitique complexe et changeant des conflits", qui a de graves implications pour la médiation. Une façon pour le patron de l'ONU de se préoccuper une nouvelle fois "des divisions au sein de la communauté internationale" qui contribuent à l'imprévisibilité et à l'insécurité.

Or selon lui, les médiateurs ont toujours compté sur la volonté politique des gouvernements ainsi que des groupes armés et parties au conflit. "Mais maintenant, ils doivent aussi œuvrer pour l'alignement des puissances extérieures, car les conflits d'aujourd'hui sont susceptibles d'avoir une implication régionale et internationale", a regretté M. Guterres.

 
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La première réunion du Comité constitutionnel syrien est un franc succès de la médiation (Guterres)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-11-01 à 08:45

NEW YORK (Nations Unies), 31 octobre (Xinhua) -- A la 6e Conférence d'Istanbul sur la médiation, le secrétaire général de l'ONU António Guterres a demandé à la communauté internationale de "faire tout ce qui est en (son) pouvoir pour mettre fin au cycle insensé de destruction et de reconstruction dans le monde", citant la tragédie en Syrie qui dure depuis huit ans et où les civils paient le prix fort.

"Il n'y a pas d'illustration plus claire de l'importance des solutions politiques au conflit", a déclaré jeudi à Istanbul le chef de l'ONU, cité par le site officiel de l'ONU.

Face à un tel drame, la première réunion du Comité constitutionnel syrien qui a entamé mercredi ses travaux à Genève, est perçue comme "un jalon, une base pour le progrès et, en soi, un franc succès de la médiation", a-t-il ajouté. M. Guterres espère que ce sera le premier pas vers une solution politique qui mettra fin à ce chapitre tragique de la vie du peuple syrien.

Autres lueurs d'espoir sur le front de la résolution des conflits, c'est sur le continent africain que la médiation et le dialogue donnent "des résultats positifs". C'est le cas au Soudan, au Soudan du Sud, en Éthiopie et en Érythrée, à Madagascar et en République centrafricaine où "une réduction des conflits et des souffrances humaines est due en partie aux efforts des médiateurs".

Toutefois ces signaux positifs sont parfois remis en cause par "un contexte géopolitique complexe et changeant des conflits", qui a de graves implications pour la médiation. Une façon pour le patron de l'ONU de se préoccuper une nouvelle fois "des divisions au sein de la communauté internationale" qui contribuent à l'imprévisibilité et à l'insécurité.

Or selon lui, les médiateurs ont toujours compté sur la volonté politique des gouvernements ainsi que des groupes armés et parties au conflit. "Mais maintenant, ils doivent aussi œuvrer pour l'alignement des puissances extérieures, car les conflits d'aujourd'hui sont susceptibles d'avoir une implication régionale et internationale", a regretté M. Guterres.

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