WASHINGTON, 21 octobre (Xinhua) -- Le président américain Donald Trump envisage de laisser un petit contingent de soldats américains dans l'est de la Syrie pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI) et sécuriser les champs pétrolifères de la région, ont rapporté lundi des médias américains.

Cette information a été relayée au lendemain de l'annonce par le Pentagone d'un plan de retrait d'environ 1 000 soldats américains du nord-est de la Syrie pour les repositionner dans l'ouest de l'Irak, laissant quelques éléments à la garnison d'Al-Tanf dans le sud de la Syrie.

Citant les propos d'un haut responsable de l'administration américaine, le New York Times a rapporté que M. Trump serait en faveur d'un nouveau plan du Pentagone de conserver environ 200 militaires dans l'est de la Syrie pour lutter contre l'EI et bloquer la progression des forces syriennes et russes vers les champs pétrolifères de la région.

Le ministre américain de la Défense Mark Esper a confirmé lundi à la presse à Kaboul, en Afghanistan, que des discussions étaient en cours sur le maintien de certains soldats dans le nord-est de la Syrie, à proximité de champs pétrolifères, auprès des Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes.

M. Esper a néanmoins fait savoir qu'aucune décision n'avait été prise et que le plan n'avait pas encore été présenté à M. Trump.

Si le président américain approuvait ce plan, cela marquerait le dernier revirement de l'administration Trump sur sa politique de retrait de Syrie. En décembre dernier, la Maison Blanche avait ordonné le retrait immédiat de 2 000 militaires américains de Syrie, avant de plus tard trouver un compromis avec l'armée pour laisser près d'un millier de soldats dans le pays.