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Le président turc promet de renouveler son opération en Syrie si les États-Unis ne tiennent pas leurs promesses

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-10-19 à 03:44

ISTANBUL, 18 octobre (Xinhua) -- Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que si les États-Unis ne tenaient pas leurs promesses après l'arrêt par la Turquie de son opération militaire dans le nord de la Syrie pendant 120 heures, la Turquie reprendrait son offensive.

Au cas où les promesses ne seraient pas tenues, l'offensive turque reprendra "à la minute où prendra fin la période de 120 heures", a déclaré M. Erdogan à la presse étrangère à Istanbul.

Ankara et Washington ont conclu jeudi un accord sur une trêve de 120 heures pour permettre le retrait des milices kurdes de la région prévue pour l'établissement par la Turquie d'une zone sécurisée dans le nord de la Syrie, suite à une visite du vice-président des États-Unis, Mike Pence.

M. Erdogan a souligné que la région entre les villes syriennes de Tall Abyad et de Ras Al-Aïn était débarrassée de la milice kurde connue sous le nom d'Unités de protection du peuple (YPG).

"Ce processus se poursuit", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait des soldats russes à Qamichli et des forces gouvernementales syriennes dans différents endroits.

Le président turc a indiqué qu'il discuterait du sort de ces zones avec son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur rencontre le 22 octobre dans la ville russe de Sotchi.

Il a promis de répliquer si le gouvernement syrien "commet une erreur" dans la région.

La Turquie prévoit d'établir 12 postes d'observation dans cette zone sécurisée afin d'y abriter jusqu'à deux millions de réfugiés syriens, a-t-il indiqué.

La Turquie accueille sur son sol quelques 3,6 millions de réfugiés syriens, ce qui représente un lourd fardeau pour ce pays dont l'économie est en difficulté.

La Turquie a lancé le 9 octobre une offensive militaire visant à éliminer les milices kurdes du nord-est de la Syrie pour y établir une zone sécurisée, car Ankara considère le mouvement YPG comme un groupe terroriste.

 
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Le président turc promet de renouveler son opération en Syrie si les États-Unis ne tiennent pas leurs promesses

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-10-19 à 03:44

ISTANBUL, 18 octobre (Xinhua) -- Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que si les États-Unis ne tenaient pas leurs promesses après l'arrêt par la Turquie de son opération militaire dans le nord de la Syrie pendant 120 heures, la Turquie reprendrait son offensive.

Au cas où les promesses ne seraient pas tenues, l'offensive turque reprendra "à la minute où prendra fin la période de 120 heures", a déclaré M. Erdogan à la presse étrangère à Istanbul.

Ankara et Washington ont conclu jeudi un accord sur une trêve de 120 heures pour permettre le retrait des milices kurdes de la région prévue pour l'établissement par la Turquie d'une zone sécurisée dans le nord de la Syrie, suite à une visite du vice-président des États-Unis, Mike Pence.

M. Erdogan a souligné que la région entre les villes syriennes de Tall Abyad et de Ras Al-Aïn était débarrassée de la milice kurde connue sous le nom d'Unités de protection du peuple (YPG).

"Ce processus se poursuit", a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait des soldats russes à Qamichli et des forces gouvernementales syriennes dans différents endroits.

Le président turc a indiqué qu'il discuterait du sort de ces zones avec son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur rencontre le 22 octobre dans la ville russe de Sotchi.

Il a promis de répliquer si le gouvernement syrien "commet une erreur" dans la région.

La Turquie prévoit d'établir 12 postes d'observation dans cette zone sécurisée afin d'y abriter jusqu'à deux millions de réfugiés syriens, a-t-il indiqué.

La Turquie accueille sur son sol quelques 3,6 millions de réfugiés syriens, ce qui représente un lourd fardeau pour ce pays dont l'économie est en difficulté.

La Turquie a lancé le 9 octobre une offensive militaire visant à éliminer les milices kurdes du nord-est de la Syrie pour y établir une zone sécurisée, car Ankara considère le mouvement YPG comme un groupe terroriste.

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