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Mali: l'ex-général Moussa Sinko Coulibaly entendu pendant sept heures à la gendarmerie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-10-11 à 08:04

BAMAKO, 10 octobre (Xinhua) -- L'ex-général Moussa Sinko Coulibaly, président de la Ligue démocratique pour le Changement, a été entendu ce jeudi pendant sept heures au camp 1 de la gendarmerie de Bamako, pour des propos récemment tenus et considérés comme une incitation à la révolte, selon les radios locales.

Moussa Sinko Coulibaly qui a démissionné de l'armée pour se lancer dans la politique, avait affirmé dans un Tweet "qu'il est impérieux de mettre fin à ce régime (malien) incompétent pour abréger la souffrance du peuple".

Il réagissait à la suite des attaques des camps militaires de Boulkessi et de Mondoro, au centre du Mali, qui ont fait 38 morts parmi les militaires maliens.

A sa sortie du camp de la gendarmerie, l'ex-général a maintenu ses propos, soutenant qu'il ne s'agit pas d'un appel à la rébellion.

Plusieurs partis politiques d'opposition ont dénoncé la convocation de l'ex-général à la gendarmerie.

Ainsi, la Solidarité africaine pour la Démocratie et l'Indépendance, parti dirigé par Oumar Mariko, a estimé que cet acte est "l'expression de la peur-panique qui s'est emparée du pouvoir de Ibrahim Boubacar Keita (chef de l'Etat du Mali)".

De son côté, la Ligue pour le Changement a affirmé que le régime d'Ibrahim Boubacar Kéita est dans une logique d'intimidation de toute l'opposition.

 
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Mali: l'ex-général Moussa Sinko Coulibaly entendu pendant sept heures à la gendarmerie

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-10-11 à 08:04

BAMAKO, 10 octobre (Xinhua) -- L'ex-général Moussa Sinko Coulibaly, président de la Ligue démocratique pour le Changement, a été entendu ce jeudi pendant sept heures au camp 1 de la gendarmerie de Bamako, pour des propos récemment tenus et considérés comme une incitation à la révolte, selon les radios locales.

Moussa Sinko Coulibaly qui a démissionné de l'armée pour se lancer dans la politique, avait affirmé dans un Tweet "qu'il est impérieux de mettre fin à ce régime (malien) incompétent pour abréger la souffrance du peuple".

Il réagissait à la suite des attaques des camps militaires de Boulkessi et de Mondoro, au centre du Mali, qui ont fait 38 morts parmi les militaires maliens.

A sa sortie du camp de la gendarmerie, l'ex-général a maintenu ses propos, soutenant qu'il ne s'agit pas d'un appel à la rébellion.

Plusieurs partis politiques d'opposition ont dénoncé la convocation de l'ex-général à la gendarmerie.

Ainsi, la Solidarité africaine pour la Démocratie et l'Indépendance, parti dirigé par Oumar Mariko, a estimé que cet acte est "l'expression de la peur-panique qui s'est emparée du pouvoir de Ibrahim Boubacar Keita (chef de l'Etat du Mali)".

De son côté, la Ligue pour le Changement a affirmé que le régime d'Ibrahim Boubacar Kéita est dans une logique d'intimidation de toute l'opposition.

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