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Un envoyé de l'ONU appelle les acteurs syriens à agir pour construire la confiance et l'optimisme

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-10-01 à 03:44


(Xinhua/Li Muzi)

NEW YORK (Nations Unies), 30 septembre (Xinhua) -- Geir Pedersen, envoyé spécial des Nations Unies en Syrie, a appelé lundi toutes les parties prenantes en Syrie à prendre des mesures pour renforcer la confiance à l'approche de la première réunion de la Commission constitutionnelle.

S'exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, M. Pedersen a déclaré que le lancement de cette Commission constitutionnelle pourrait être une "porte ouverte" vers un processus politique plus large répondant aux aspirations légitimes du peuple syrien.

"Saisir cette opportunité ne sera pas facile", a-t-il dit. "La Syrie reste encore dans la crise la plus grave, avec les violences et le terrorisme qui persistent, cinq armées d'autres pays actives sur son territoire, des souffrances et des abus effarants, une société profondément divisée, et un sentiment de désespoir dans sa population comme à l'extérieur du pays", a-t-il poursuivi.

"La confiance et l'optimisme sont quasiment inexistants", a-t-il dit.

La Commission constitutionnelle aura vraiment un impact si elle devient une étape sur la voie difficile de ce pays pour sortir de ce conflit et avancer vers une Syrie nouvelle, et si son lancement et son travail s'accompagnent d'autres mesures pour bâtir la confiance et l'optimisme chez les Syriens et entre la Syrie et la communauté internationale, a-t-il indiqué.

L'envoyé de l'ONU a également observé que la Commission constitutionnelle ne pouvait pas à elle seule résoudre ce conflit.

Des mesures vers une désescalade, et un cessez-le-feu national, sont absolument essentielles, car les violences et les tueries doivent cesser, car il n'existe pas de solution militaire, a-t-il dit.

Des dizaines de milliers de personnes sont encore détenues, enlevées et disparues, et des millions d'autres sont toujours déplacées à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie, tandis que des millions d'autres vivent dans la pauvreté et sont confrontées à des pénuries graves de matière première ainsi qu'à une économie en ruine.

"Tandis que nous attendons la première réunion de la commission, j'appelle toutes les parties prenantes, les parties syriennes ainsi que leurs soutiens, à penser d'une manière plus large et plus ouverte dans l'objectif ultime d'un pays en paix", a-t-il dit.

M. Pedersen a appelé les parties syriennes à "tirer parti de la dynamique qu'apporte cette commission pour prendre des mesures concrètes en vue de construire la confiance et l'optimisme.

La formation de la Commission constitutionnelle a été annoncée officiellement lundi dernier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Selon l'accord intra-syrien conclu à Sotchi en Russie en janvier 2018, la Commission constitutionnelle sera composée de représentants du gouvernement syrien, de représentants de l'opposition et de la société civile, chacun de ces groupes étant représenté par 50 membres.

La Commission constitutionnelle est considérée comme un élément essentiel du processus politique syrien.

 
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Un envoyé de l'ONU appelle les acteurs syriens à agir pour construire la confiance et l'optimisme

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(Xinhua/Li Muzi)

NEW YORK (Nations Unies), 30 septembre (Xinhua) -- Geir Pedersen, envoyé spécial des Nations Unies en Syrie, a appelé lundi toutes les parties prenantes en Syrie à prendre des mesures pour renforcer la confiance à l'approche de la première réunion de la Commission constitutionnelle.

S'exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie, M. Pedersen a déclaré que le lancement de cette Commission constitutionnelle pourrait être une "porte ouverte" vers un processus politique plus large répondant aux aspirations légitimes du peuple syrien.

"Saisir cette opportunité ne sera pas facile", a-t-il dit. "La Syrie reste encore dans la crise la plus grave, avec les violences et le terrorisme qui persistent, cinq armées d'autres pays actives sur son territoire, des souffrances et des abus effarants, une société profondément divisée, et un sentiment de désespoir dans sa population comme à l'extérieur du pays", a-t-il poursuivi.

"La confiance et l'optimisme sont quasiment inexistants", a-t-il dit.

La Commission constitutionnelle aura vraiment un impact si elle devient une étape sur la voie difficile de ce pays pour sortir de ce conflit et avancer vers une Syrie nouvelle, et si son lancement et son travail s'accompagnent d'autres mesures pour bâtir la confiance et l'optimisme chez les Syriens et entre la Syrie et la communauté internationale, a-t-il indiqué.

L'envoyé de l'ONU a également observé que la Commission constitutionnelle ne pouvait pas à elle seule résoudre ce conflit.

Des mesures vers une désescalade, et un cessez-le-feu national, sont absolument essentielles, car les violences et les tueries doivent cesser, car il n'existe pas de solution militaire, a-t-il dit.

Des dizaines de milliers de personnes sont encore détenues, enlevées et disparues, et des millions d'autres sont toujours déplacées à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie, tandis que des millions d'autres vivent dans la pauvreté et sont confrontées à des pénuries graves de matière première ainsi qu'à une économie en ruine.

"Tandis que nous attendons la première réunion de la commission, j'appelle toutes les parties prenantes, les parties syriennes ainsi que leurs soutiens, à penser d'une manière plus large et plus ouverte dans l'objectif ultime d'un pays en paix", a-t-il dit.

M. Pedersen a appelé les parties syriennes à "tirer parti de la dynamique qu'apporte cette commission pour prendre des mesures concrètes en vue de construire la confiance et l'optimisme.

La formation de la Commission constitutionnelle a été annoncée officiellement lundi dernier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Selon l'accord intra-syrien conclu à Sotchi en Russie en janvier 2018, la Commission constitutionnelle sera composée de représentants du gouvernement syrien, de représentants de l'opposition et de la société civile, chacun de ces groupes étant représenté par 50 membres.

La Commission constitutionnelle est considérée comme un élément essentiel du processus politique syrien.

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