ADEN (Yémen), 25 septembre (Xinhua) -- L'ONU a annoncé mercredi que plus de 700 civils ont été tués depuis le début de l'année en raison du conflit en cours au Yémen ravagé par la guerre.

Au total, 22 civils ont été tués dans deux frappes aériennes distinctes au cours des deux derniers jours, selon un communiqué publié par le Bureau de coordination de l'ONU au Yémen.

La déclaration indique que la première frappe a eu lieu lundi dans la province d'Amran, à 50 km au nord de Sanaa, lorsqu'une mosquée a été touchée. Environ sept civils, dont des femmes et des enfants d'une même famille, ont été tués.

Le bureau a également déclaré que l'autre incident s'était produit le jour suivant, où 15 civils ont été tués et 15 autres ont été blessés quand une maison dans la région d'Al Fakhir de la province d'Ad-Dali a été touchée.

Ces incidents font suite à une escalade des combats cette semaine dans les provinces de Hodeïda, Hajjah et Abyan.

Lise Grande, coordinatrice humanitaire au Yémen, a déclaré qu'il était "très regrettable que ces tragédies aient eu lieu alors que les dirigeants mondiaux se réunissent pour la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies pour promouvoir la paix".

Elle a affirmé que "le temps est venu pour tout le monde de trouver comment mettre fin à cette guerre atroce".

La déclaration de l'ONU indique que selon ses partenaires de protection, 1.600 personnes ont également été blessées en 2019 à la suite du conflit.

Le pays arabe appauvri est en guerre civile depuis la fin de l'année 2014, lorsque les rebelles houthis ont envahi une grande partie du pays et se sont emparés de toutes les provinces du nord, y compris la capitale Sanaa.

L'Arabie saoudite dirige depuis plus de quatre ans une coalition militaire arabe au Yémen contre les houthis alliés à l'Iran en soutien au président yéménite Abd-Rabbo Mansour Hadi.